, 27 SC, vol.323, pp.190-193

, SC, vol.323, pp.44-45

. Jérôme, Hi cupiunt, metuuntque, dolent, gaudentque? (Virgile, Aen. 6, 733) [?] Et quomodo quattuor quibus pugnamus et tegimur, sunt scuta uirtutum, prudentia, iustitia, temperantia, fortitudo, ita econtrario quattuor uitia sunt, stultitia, iniquitas, luxuria, formido, quibus ab hoste percutimur. » (éd. M. ADRIAEN, CCSL 76 A, p. 554, l. 1-18 ; p. 557, l. 98-113), Naum 3, 1-4 : « Ad hanc quadrigam quattuor iunguntur equi, quattuor scilicet perturbationes, de quibus et philosophi disputant, et Maro non tacet dicens, pp.19-25, 2007.

A. Voir, . Canellis, and . Saint, Jérôme et les passions : sur les « quattuor perturbationes » des Tusculanes », Vigiliae Christianae, vol.54, pp.178-203, 2000.

A. Voir, . Canellis, and . De, Cicéron à saint Jérôme : bilan sur les quatre vertus, Diuina studia. Mélanges de religion et de philosophie ancienne offerts à François Guillaumont », Ausonius, Scripta Antiqua 110, pp.21-29, 2018.

. Jérôme, Sur l'explication de ce passage, voir A. CANELLIS, « Saint Jérôme et la moins mauvaise manière de traduire : De la traduction à l'interprétation allégorique, vol.13, pp.159-179, 1970.

, Tandis que l'hébreu évoque « le bois entre les jointures des constructions »-ce que la Bible de Jérusalem rend par « poutre

T. Symmaque, . De-la-quinta, . Hébreu, and ». Sa-propre-traduction-rendant-le-mot-hébreu-chaphis,-«-bois, et explique par son exact équivalent grec, ?µ??????? (action de relier au moyen de charpentes les parties d'une maçonnerie) ; cette juste traduction de l'hébreu s'oppose à plusieurs traductions fautives : le scarabaeus de la Septante, rendant le ???????? grec, cantharus en latin ; le « ver » de deux autres éditions (la Sexta et la Septima vraisemblablement), i. e. uermis et ?????? (ver dans les arbres et le bois), et même le ??? µ???, et massa d'Aquila i. e. la « pâte, masse de pâte » du pain. Or, après avoir longuement démontré l'exactitude de sa traduction de l'hébreu, Jérôme en vient à l'interprétation spirituelle de la péricope, qu'il appuie exclusivement sur la traduction erronée de la Septante, Manichéens ou autres Pharisiens. Dans un esprit d'exhaustivité, vol.3, pp.7-12

, nous avons adopté ce sens, en rapportant ce qui est écrit plus au mystère de la Passion du Seigneur, dans laquelle les hommes ont crucifié Dieu, qu'aux dîmes et aux prémices. Que le lecteur intelligent cherche comment notre traduction s'accorde avec les mots qui suivent : « (Vous m'avez mal traité) dans les dîmes et les prémices » et si nous pouvons dire, Le mot haïecba que nous avons mentionné, veut dire dans la langue des Syriens et des Chaldéens '(un homme) maltraitera-t-il'. C'est la raison pour laquelle, il y a de nombreuses années

C. Ailleurs and . Ici, Érudite, comparatiste, scientifique, au confluent de la culture occidentale, orientale et des traditions juives, cette démarche de traduction et de commentaire de la Bible, avec son évolution et ses permanences, ses tâtonnements et ses succès, force l'admiration pour ce chercheur si moderne pour son époque qu'était Jérôme. Comme Cicéron en son temps, il a souhaité faire connaître en Occident la richesse de la culture grecque en vulgarisant, latinisant, romanisant des écrits si savants. Il est même allé plus loin, en tentant de réconcilier deux types d'exégèses, alexandrine et antiochienne, si souvent opposées dans leur inspiration. De même qu'il a souvent opté, comme on l'a remarqué en travaillant sur ses Préfaces aux livres de la Bible, Jérôme s'en remet souvent au bon sens ou à l'érudition de son lecteur pour juger de l'exactitude de sa traduction ou de son exégèse

I. Ambroise and . Luc, SC, vol.10, pp.193-194, 1958.

I. Jérôme and . Mal, CCSL 76 A, Brepols, Turnhout, vol.3, p.934, 1970.

&. Traduction-d and . Duval,