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Article dans une revue Kentron. Revue pluridisciplinaire du monde antique Année : 2013

De la compilation au centon. Les emprunts à Arnold de Saxe dans l’Hortus sanitatis : quels intermédiaires ?

Résumé

Sometimes, the literature still presents the encyclopaedia De floribus rerum naturalium of Arnold of Saxony as a direct source of Hortus sanitatis. This is not the case, although the mineralogical documentation of Arnold of Saxony is highly present in the compendium of the late 15th century. Actually, all the quotes come either from Speculum naturale of Vincent de Beauvais (Book VIII), extensively exploited by the compiler, or from Albertus Magnus’ De mineralibus, itself “mediated” by Pandectae of Matteus Silvaticus, which are the second main source of Hortus. Sometimes the De virtutibus herbarum, lapidum et animalium attributed to Albert the Great is also used by the compiler. In addition, the debt of Hortus vis-à-vis the encyclopedic tradition of the 13th century is here emphasized. Relationships between sources of Hortus and Gart der Gesundheit are also enlightened from selected examples. Furthermore, we show that the manuscript dated 1477, sold by the antiquarian Rosenthal in the early 20th century, and presented as a witness of the Hortus, is to identify with Ms. Berlin Staatsbibl. Preussisch. Kulturbesitz, lat. oct. 342, and that it is a collection of excerpts from the Speculum naturale.
Il est arrivé que l’encyclopédie De floribus rerum naturalium d’Arnold de Saxe soit présentée comme une source directe de l’Hortus sanitatis. Il n’en est rien, bien que la documentation minéralogique d’Arnold de Saxe soit très présente dans le recueil de la fin du XVe siècle. Nous montrons que toutes les citations conservées par l’Hortus ont pour intermédiaire, soit le Speculum naturale de Vincent de Beauvais (livre VIII), intensivement exploité par le compilateur, soit le De mineralibus d’Albert le Grand, lui-même « médiatisé » par les Pandectes de Mattheus Silvaticus, qui sont la deuxième source principale de l’Hortus. Il arrive que le De virtutibus herbarum, lapidum et animalium attribué à Albert le Grand soit également cité. En outre, la dette de l’Hortus vis-à-vis de la tradition et de la documentation encyclopédique du XIIIe siècle est ici soulignée. Les rapports de sources entre l’Hortus et le Gart der Gesundheit sont éclaircis à partir d’exemples choisis. Par ailleurs, on montre que le manuscrit daté de 1477, vendu en antiquariat par Rosenthal au début du XXe siècle, et présenté comme un témoin de l’Hortus, est à identifier avec le ms. Berlin, Staatsbibl. Preussisch. Kulturbesitz, lat. oct. 342, et qu’il est une collection d’extraits du Speculum naturale.
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Citer

Isabelle Draelants. De la compilation au centon. Les emprunts à Arnold de Saxe dans l’Hortus sanitatis : quels intermédiaires ?. Kentron. Revue pluridisciplinaire du monde antique, 2013, L'Hortus sanitatis, 29, pp.19-68. ⟨halshs-01959616⟩
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Dernière date de mise à jour le 07/04/2024
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