Agir au mieux en situation extrême : la gestion des troubles du comportement sévères dans une unité de soins intensifs pour personnes autistes
Résumé
Il est aujourd'hui communément admis que les interventions contraignantes dans le soin doivent être exceptionnelles et constituent des alternatives à n'utiliser que lorsque les autres possibilités ont été épuisées. Ce principe, énoncé par l'ONU en 1991 sous la forme d'une préférence pour l'alternative « la moins restrictive des libertés 1 » en matière de soins en santé mentale, vise particulièrement les interventions qui impliquent une restriction de mouvement de la personne 2. La mise en contention ou en chambre d'isolement en psychiatrie sont ainsi qualifiées de pratiques de dernier recours dans la loi de santé du 26 janvier 2016. Dans les formations à la gestion de l'agitation ou des crises destinées aux professionnels du soin et de l'accompagnement en matière de santé mentale ou de handicap, d'usage courant dans plusieurs pays 3 , la restriction de mouvement par contact physique direct occupe la dernière place dans la hiérarchie des réponses possibles qui compte trois étapes : parler, médiquer et immobiliser.
Domaines
Sociologie
Origine :
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