(In)fortunes professionnelles des femmes à la sortie d'une filière universitaire masculine, les STAPS

Carine Erard (1) , Christine Guégnard (1, 2)

1 IREDU - Institut de Recherche sur l'Education : Sociologie et Economie de l'Education [Dijon]
2 CEREQ - Centre d'études et de recherches sur les qualifications

A l'issue d'une formation en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), les femmes valorisent-elles de la même manière que leurs homologues masculins leurs diplômes sur le marché du travail sportif ? Les parcours de formation et d'insertion professionnelle des étudiantes de cette filière apparaissent à première vue "à la hauteur" de ceux des étudiants, mais au prix d'une sur-dotation scolaire, sociale (par les mères) et d'un "travail anticipé et invisible". Toutefois, sans être pénalisées, ces jeunes femmes qui ont investi une filière universitaire liée aux métiers du sport, un espace historiquement masculin, ne semblent pas vraiment profiter de cette "inversion du genre".

Mots clés: Genre; Insertion professionnelle; Différenciation sexuelle; Formation; Métier; Sport; Relation formation-emploi; Enquête d'insertion; Enquête génération 10; France; Enseignement supérieur

Domaines: Education; Sciences de l'Homme et Société; Economies et finances

Carine Erard, Christine Guégnard. (In)fortunes professionnelles des femmes à la sortie d'une filière universitaire masculine, les STAPS. Formation Emploi. Revue française de sciences sociales, 2018, 142, pp.79-98. ⟨10.4000/formationemploi.5879⟩. ⟨halshs-01878132⟩