. Plantations-de-caféiers-dans-le-piémont-de-deli, En 1880 à Sunggal, il y a toujours de nombreuses plantations de poivriers entretenues par des autochtones 134, ce qui laisse à penser que le datuk poursuit son activité. En 1883, Hagen traversant le piémont constate que les plantations de poivriers qu'il avait pu observer deux années plus tôt ont disparu ou sont à l'abandon, remplacées par des rizières et des champs de maïs 135. Il semble qu'à côté de la baisse des cours 136 les planteurs occidentaux aient fortement contribué à ce déclin des plantations autochtones de poivriers dans les sultanats de Deli et Serdang, notamment en interdisant la création de nouvelles et le remplacement de celles qui s'épuisent. Il en sera de même pour les plantations autochtones de tabac

, Il en est de même à Simalungun où ces plantations semblent connaître un essor significatif entre 1890 et 1910 138. Quant aux plantations traditionnelles de cotonniers, elles ont déjà pratiquement disparu lorsque les Occidentaux s'installent. Il faut mentionner également l'intervention des Chinois dans les plantations indigènes, notamment les plantations de muscadiers. En effet, dès la fin du XIXe siècle, des dirigeants autochtones choisissent d'affermer leurs plantations de muscadiers où de vendre leur récolte de noix de muscade à des Chinois 139. Des plantations autochtones sont également développées par le biais des chefs de tarekat et des missionnaires protestants. En ce qui concerne les premiers, l'exemple le plus connu est celui de Syekh Abdul Wahab, chef important de la tarekat Naqsybandiyah qui, en 1882, fonde à Langkat le village de Babussalam 140, Si à Deli et Serdang elle semble en effet décliner fortement à partir des années 1880 et être quasiment abandonnée à la fin des années 1910, elle se poursuit activement à Langkat, au moins dans sa partie nord où vivent de nombreux Acihais 137, p.141

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