N. Wild, La Musique dans les mélodrames des théâtres parisiens, Music in Paris in the Eighteen-Thirties, pp.589-609, 1987.

, Melodrama : Stage Picture Screen, 1994.

E. Toulet and C. Belaygue, Musique d'écran, l'accompagnement musical du cinéma muet en France, 1918.

E. Sala and L. Canto, Voir aussi Emilio Sala : Le Mélodrame : définitions et métamorphoses d'un genre quasi-opératique. Revue de la Société Française de Musicologie, il mélo romantico e l'invenzione della colonna sonora, Marsilio, Venise, vol.84, pp.235-246, 1995.

. Lorsque-l'on-Écoute, L. Par-exemple, . Musiques-de-rombi, . Coulais, . Talgorn et al., une façon d'orchestrer les cordes se reconnaît immédiatement. Ils doivent cela, bien sûr, à leurs années de formation, mais aussi, plus symptomatiquement

E. Ibid and . Jansen, , p.109

. Ibid, , p.19

. Ibid, , p.156

F. Gimello-mesplomb, . Le-prix-de-la-qualité.-l'etat, . Le, and . Français, 1965) », Politix, vol.16, pp.95-122, 1960.

, Delerue sortait d'ailleurs très souvent frustré des sessions d'enregistrement et ne se privait jamais d'égratigner les lacunes du système de reversement des droits en vigueur à l'époque, considéré comme responsable de l'abandon des musiques à des producteurs indépendants 67. Finalement, cette forme d'écriture à l'économie due, au départ, à des contraintes purement financières, est devenue, avec le temps un style, une touche artistique reconnaissable des musiques des films de la Nouvelle Vague, l'identité musicale du mouvement, en quelque sorte. Frédéric Talgorn, ancien élève d'Yvonne Loriot et disciple de Georges Delerue, reconnait qu'« il y a une "largeur" américaine, alors que l'approche française est plus harmonique. La subtilité de l'harmonie française héritée de Ravel, Debussy ou plus récemment de Messiaen et Dutilleux ne se trouve pas vraiment aux USA qui ont plutôt hérité de l'écriture de Copland, ou de la musique allemande ou russe 68 ». Mais l'héritage de la Nouvelle Vague, c'est aussi le choix de la simplicité mélodique et harmonique, sans pour autant conférer un caractère dépouillé à la musique. Talgorn en convient aussi : « A mon avis, l'intention musicale doit être complexe, mais le résultat, je veux dire la réalisation, doit être simple. Par exemple, de nombreux effets ravéliens pourraient être obtenus de façon beaucoup plus simple. Je crois que plus on connaît de choses en orchestration, moins on écrit compliqué. Il faut des lignes de force très claires et je ne pense pas que ça fasse partie des choses qui s'enseignent 69 ». Lignes simples, verticalité de l'orchestration, simplicité des effectifs et polyvalence des compositeurs (les compositeurs français, même installés à Hollywood demeurent arrangeurs, orchestrateur et chefs de leur propre musique), plus grande relation de confiance avec le réalisateur, de l'harmonie : chez eux les instruments « sonnent » par groupes. Or, il faut savoir qu'en général, on fait « sonner » l'orchestre en utilisant une palette de sonorités et tessitures particulièrement larges lorsqu'il n'y a pas assez de musiciens ; pour qu'un orchestre de formation « Mozart » (entre 25 et 50 musiciens) paraisse plus important, par exemple

, La musique de film est rémunérée en droits artistiques, et ces derniers ne sont versés après l'exploitation du film, ce qui contraint un individu tiers

F. Talgorn and . Mathieu-alvado, , 2008.

. Ibid,