. Le-nom-est-Également-porté-par-le-brigand-mégarien-du-golfe-saronique, Skiron, qui précipitaient les voyageurs dans la mer (Strabon IX, 1, 4 ; Plutarque, Thésée X, 1 ; Pausanias I, 44). C'est également le nom d'un héros de l'île de Salamine, elle-même également nommée Skiras, et abritant un sanctuaire d'Athéna Skiras : voir P, p.77, 1993.

, Skira est une fête célébrée par les Athéniens et d'où dérive le nom du mois Skirophorion. Ceux qui ont écrit sur les mois et les fêtes d'Athènes, parmi lesquels Lysimachides, disent que le skiron est un grand auvent. Quand il est porté, la prêtresse d'Athéna, le prêtre de Poséidon et le prêtre d'Hélios marchent dessous, de l'Acropole à un lieu-dit Skiron. Les Étéoboutades le portent. C'est le signe qu'il faut construire des maisons et faire des abris, Lysimachides FGrHist366 F3 = Harpocration s.v. skiron : « Lycurgue dans le discours Au sujet de la prêtresse

H. W. Ou-skirophories and . Parke, Voir pour les sens variés de la fête des Skira, Festivals of the Athenians, pp.156-162, 1977.

P. Ellinger and L. Légende, , pp.83-84

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C. Sourvinou-inwood, Athenian Myths & Festivals, op. cit, pp.30-49

V. Sebillotte-cuchet, « La sexualité et le genre : une histoire problématique pour les hellénistes. Détour par la "virginité" des filles sacrifiées pour la patrie, pp.137-161, 2004.

F. Pour-la-date-de-l'érechthée-voir, H. Jouan, C. Van-looy, M. J. Collard, K. H. Cropp et al., Pour une analyse récente et détaillée de cet épisode : C. Calame, « Sacrifice des filles d'Érechthée et autochtonie. Fondations étiologiques dans l'Athènes classique, Les Femmes, le féminin et le politique après Nicole Loraux, colloque, p.155, 1995.

C. Calame, Sacrifice des filles d'Érechthée et autochtonie », art. cit., développe tous ces aspects

C. Sourvinou-inwood, Athenian Myths & Festivals, op. cit, pp.93-94

, la terre leur corps » qui résonne avec les mots de la tragédie : le pneuma des filles d'Érechthée va gagner l'éther et un culte s'établir sur leur tombe (v. 71-72), Voir C. Sourvinou-Inwood, Athenian Myths & Festivals, op. cit., p, pp.22-27, 1995.

. Cl and . Calame, ainsi que ead. « Sauver la cité, Sacrifice des filles d'Érechthée et autochtonie », art. cit. et E. Kearns, pp.367-391, 1990.

, Femmes en guerre : peu de mots, des actes ?, Sur les mères armant leurs fils : F. Lissarrague, 1990, L'Autre guerrier, vol.85, pp.43-47, 2011.

S. V. Photius,

, Hésychius et Photius s.v. loutrides

P. Brulé and L. Fille-d'athènes, 113 : « Les Plyntéries peuvent être considérées d'une certaine façon comme le grand nettoyage du début de l'été, moment où toute la maison est soumise à l'activité purificatrice des femmes, activité domestique qui a son image dans le sacré, sur l'Acropole. Bien sûr, cette interprétation est loin d'en épuiser le contenu, mais il me semble

S. V. Photius,

, 175), est débattue : W. Burkert situe le « bain » de la vieille effigie de la Polias sur l'Acropole elle-même, Cette interprétation, défendue par C. Sourvinou-Inwood (Athenian Myths & Festivals, op. cit, pp.356-368, 1970.

H. I. Xénophon,

. Plutarque, X. Vie-d'alcibiade, and .. Ozanam,

, The Praxiergidai Decree (IG I 3 7) and the Dressing of Athena's Statue with the Peplos, IG I, vol.3, pp.111-161, 2004.

S. Lambert, Il suggère également que la prêtresse d'Aglauros, choisie dans le génos des Salaminiens à l'époque classique et haute époque hellénistique, p.23, 2008.

, Aristophane Thesmophories 533 et la scholie : « Car elles prêtent serment par Aglauros, et plus rarement par Pandrosos. Mais je n'ai pas trouvé qu'elles jurent sur Hersè

M. Dans, J. Detienne, and . Vernant, 183 : « Réservées aux seules femmes, et plus particulièrement aux épouses légitimes de citoyens, les Thesmophories assument dans la cité grecque, depuis le e siècle au moins jusqu'à l'époque hellénistique, une fonction politico-religieuse dont la "race des femmes" se trouve directement investie par sa nature physiologique et par le privilège de fécondité. » L'opposition hommes / femmes est ici caractéristique d'un contexte social et culturel qui, M. Detienne fait allusion à cette catégorie des fêtes de femmes dans « Violentes Eugénies, pp.183-214, 1977.

. Athéniens-prennent-salamine, Certes cette mise en scène vise le plus souvent à ridiculiser les hommes mais elle pointe aussi le fait qu'hommes et femmes ne vivent pas dans des sphères séparées et non communicantes. Les Athéniennes font partie du corps des citoyens 106. Si on peut qualifier d'héroïne celle qui a accompli le rite la première, celle qui fournit la justification mythique du rite 107 , alors Aglauros est parfaitement une héroïne : elle montre les gestes rituels aux loutrides, des petites filles qui sont ses correspondantes humaines, actuelles voudrait-on dire, comme aux femmes adultes qui épouseront des Athéniens et enfanteront des Athéniens, comme à celle qui sera choisie pour être prêtresse d'Athéna, comme à ceux qui se voueront, jusque dans leur mort, à ce qu'Athènes reste, toujours, la cité d'Athéna. Elle est une héroïne pour tous les Athéniens, pas seulement pour leur composante féminine. Si les femmes sont partie prenante de la cité, l'interprétation d'une compensation imaginaire qui viserait à adoucir leur exclusion effective n'a plus grand sens. Cette interprétation repose sur un texte de Varron, repris par saint Augustin, qui relève d'une rhétorique antique (peut-être de l'époque hellénistique) organisant la société sur la différence des sexes. Il ne rend pas compte à lui seul de toute la réalité antique, plus complexe et moins caricaturale, elles ont donné leurs vêtements à des jeunes hommes armés et les ont laissés les mimer célébrant les Thesmophories au rivage de Kôlias, près de Phalère 105

C. Voir-l'article-décisif-de and . Patterson, Hai Attikai : the Other Athenians, Rescuing Creusa : New Methodological Approaches to Women in Antiquity, vol.13, pp.49-67, 1987.

E. Kearns, The Heroes of Attica, op. cit, p.23

.. R. Parker and . Polytheism, 399 à propos des Hyakinthides d'une part et d'Athéna d'autre part, ce qui nous renvoie à nos remarques introductives. Nous ne suivons donc pas son avis lorsqu'il explique qu'Aglauros est honorée en contexte guerrier pour pacifier la guerre : "Perhaps she is best seen as a feminine influence, p.434