, la paroi qui permet les affections psychosomatiques s'il est affecté, et qui déclenche les affects comme le rire. Ses extrémités, qui sont attachées sous les aisselles

, Ce sont respectivement les suivantes : « Est-ce qu'une affection du diaphragme affecte par accident l'intellect ? » 49 -« Est-ce que toucher le diaphragme est une cause du rire ?, livre XIII des Questiones de animalibus, il consacre les questions 15, vol.16

, Albert affirme d'abord que d'après le Traité de l'âme d'Aristote [III, 5, 430a17-23], l'intellect ne peut être distrait par une affection du diaphragme, car il est incorruptible et parce qu'il est incorporel

. Cependant, à savoir que non pas en soi, mais par accident, l'intellect peut être modifié par le diaphragme. Pourquoi ? Parce que le diaphragme est une toile, un réseau abondamment innervé (tela multum nervosa) et particulièrement sensible. En conséquence, il partage la même nature que le réseau du cerveau. En plus, il se trouve à proximité du coeur et constitue une sorte d'intermédiaire (medium) à travers lequel le coeur infuse ses pouvoirs dans les autres membres. Donc, quand le diaphragme est bloqué, nécessairement l'influence du coeur sur les autres membres est soustraite, diminuée. Albert poursuit en disant que bien que l'intellect ne soit pas une puissance organique, il a besoin d'autres puissances qui, elles, utilisent les organes -en l'occurrence, le diaphragme utilise le coeur -. En effet, il n'est pas possible de comprendre une chose sans faire apparaître le « phantasme » de cette chose -c'est-à-dire une représentation mentale, une image. C'est en effet, le passage précisément commenté ci-dessus dans le De animalibus), vol.10, pp.432-444

, une opération intellectuelle est empêchée si une blessure est faite à la mémoire ou affecte la représentation mentale, le « phantasme », chez les malades mentaux (phreneticis) ou ceux qui souffrent de léthargie, Or

, Utrum passio diaphragmatis perturbet intellectum, éd. FILTHAUT, 1955, p. 246a ; trad. KITCHELL et RESNICK, pp.407-408, 2008.

É. De-risu and . Filthaut, , pp.247-248, 1955.

. Trad, . Kitchell, and . Resnick, , pp.409-411, 2008.

, De animalibus I, tr. 2, c. 2, § 126, 129, 130, cf, vol.21

, affirmation que la rate, réceptacle de la mélancolie, en attirant l'humeur noire -la mélancolie -, purifie le sang, mais sans mention de source. Cela devient un adage chez les médecins postérieurs. Ce peut lointainement être inspiré de Galien, De usu partium, VI. Pline, Histoire naturelle, XI, 70, rapportait la faculté de rire à l'existence de la rate, et la grosseur de celle-ci à l'immodération du rire, mais Pline est très peu connu -et indirectement -d'Albert le Grand, qui ne le cite qu'à travers Thomas de Cantimpré ou met sous le nom de Plinius des passages de « Bâlinus », c'est-à-dire Apollonius de Tyane, passés par une traduction arabo-latine. c'est pourquoi il n'y a pas de rire chez les autres animaux

. Le, elles ont un réseau de pores (emunctoria) pour (réguler) la chaleur et sont partiellement jointes au diaphragme. Il revient ensuite presque littéralement à la version de Michel Scot du texte aristotélicien (673a9-10) 54 : « Donc, un mouvement désordonné et subit en cet endroit [des aisselles] provoque un mouvement du diaphragme et le réchauffe. Cela arrive davantage chez les hommes que chez les animaux, car l'homme a une peau très fine », et -ajoute Albert -« ses paumes et plantes de pied sont très innervées et ont un très bon sens du toucher. En outre, des choses très inhabituelles sont perçues très rapidement, que chatouiller provoque le rire se confirme plus souvent sous les aisselles que dans d'autres parties

A. Le-grand, Une personne peut mieux supporter d'être touchée par elle-même que par une autre, d'une part à cause de l'habitude et d'autre part à cause de la confiance en la nature. [À cause de la confiance en la nature] parce que lorsque des parties sont fondées sur la même racine, la nature de l'une fait confiance à la nature de l'autre comme à ellemême ; mais quand elles n'ont pas la même racine

. L'habitude, on supporte mieux d'être touché par soimême que par d'autres], car l'habitude est presque comme une autre [seconde] nature, ou bien elle peut se modifier en nature, d'après ce que dit Aristote dans l'Éthique

A. Fait, on s'habitue à la présence ou au toucher de l'autre, on commence à s'y fier comme à soi-même. Il s'appuie ensuite sur le début du second livre de l'Éthique. En effet, Aristote y expose qu'à force de pratiquer une vertu morale, ou un métier, on l'acquiert par l'habitude. Le maître dominicain revient ensuite, comme dans son De animalibus

L. Donc and . Rire, est provoqué par un chatouillement du diaphragme seulement si le sang est très clair : plus il est pur, plus il est diffusé dans les membres