Les rites de passages dans The Bellman of London, ou la Confrérie des Gueux selon Thomas Dekker - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue XVII-XVIII Revue de la Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles Année : 2006

Les rites de passages dans The Bellman of London, ou la Confrérie des Gueux selon Thomas Dekker

Résumé

This paper will focus on Thomas Dekker’s The Bellman of London (1608), the first of his beggar book series closely following in the wake of John Awdeley’s, Thomas Harman’s and Robert Greene’s roguery pamphlets. What stands out as Dekker’s original contribution is how he unveils the rituals of a very specific secret counter-society, that of rogues and vagabonds called “the Ragged Regiment” or “the damned fraternity.” Firstly we shall concentrate on Dekker’s mock heroic treatment of the dubbing ceremony and the ensuing revelling as he mingles Christian traditions with topos from knighthood romances. It will then be shown that the marginal fraternity’s rules and values, which are revealed to the newly initiated beggar, may prove imaginary and betray strategies of projection and reappropriation from Dekker’s part. Finally, the narrator-voyeur-informer’s ambiguous role will be questioned to elucidate what the ultimate reasons for the disclosure of this vicarious initiation might be.
On se penchera sur The Bellman of London, brochure en prose publiée en 1608, première d’une série de « beggar books » qui marque la contribution que Thomas Dekker (après John Awdeley, Thomas Harman et Robert Greene) apporte au genre du « roguery pamphlet ». La seule originalité de l’opuscule, c’est de révéler au lecteur les rituels d’une (anti) société secrète particulière : celle des va-nu-pieds, appelée « the Ragged Regiment », « the damned fraternity ». On s’intéressera au traitement burlesque de la cérémonie (l’adoubement du novice et les bacchanales qui s’en suivent), en montrant que Dekker mêle joyeusement traditions chrétiennes et topos des romans de chevalerie. On s’attachera ensuite aux règles et aux valeurs de la confrérie marginale (révélées au nouvel initié), c’est-à-dire qu’on analysera les stratégies de projection et de réappropriation utilisées par l’auteur pour recréer les différentes phases d’un rite de passage. Enfin, on s’interrogera enfin sur le rôle ambigü du narrateur-voyeur-délateur et sur les raisons qui peuvent soutendre la divulgation d’une (soi-disant) initiation par procuration.
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halshs-01831649, version 1 (13-07-2018)

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Pascale Drouet. Les rites de passages dans The Bellman of London, ou la Confrérie des Gueux selon Thomas Dekker. XVII-XVIII Revue de la Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles , 2006, 62 (62), pp.35-49. ⟨10.3406/xvii.2006.2409⟩. ⟨halshs-01831649⟩
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Dernière date de mise à jour le 07/04/2024
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