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, Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire" laura.legoff@univ-rennes2.fr ? Introduction La table ronde De l'eau, du sel et des hommes, des 6-7 novembre 2014 (Poitiers) a été l'occasion de faire un bilan de ce que nous connaissons de l'exploitation des fruits de mer au Moyen Age et tout particulièrement dans et aux alentours des marais charentais. Tout d'abord, il faut souligner que la dynamique du PCR réunissant historiens et archéomalacologues a permis de nombreuses discussions interdisciplinaires. Nous avons alors pu constater que les données issues des sources écrites sont quasi muettes sur le sujet. Les quelques bribes d'informations s'avèrent malgré tout cruciales. Les crevettes et moules sont par exemple citées même si cela est fait de façon très anecdotique. Faut-il alors conclure à une absence de consommation des mollusques marins par les populations humaines qui ont côtoyé le littoral ? Les données de terrain et le développement de fouilles

L. L. Goff-dans-le-cadre-de-son and . Doctorat, Invertébrés marins et implantations monastiques le long du littoral atlantique français au Moyen Age : de l'alimentation à l'environnement. » a réalisé un inventaire des fouilles ayant permis la découverte de dépotoirs coquilliers

, En effet, plus de 71 espèces de mollusques marins ont été identifiés : 43 bivalves (comme la moule, ? Les mollusques marins représentés La synthèse réalisée montre une diversité d'espèces identifiées importante, p.24

, Ces espèces sont intéressantes car elles ne témoignent pas toutes de l'exploitation d'un même environnement, Parmi ceux-ci seules quelques espèces ont participé de manière conséquente aux menus des populations du Moyen Age et de l'époque moderne : la moule, les palourdes, les coques, l'huître plate

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, Le verre des fenêtres est vraisemblablement produit en Saintonge. La combustion de la salicorne dont la récolte est régulière dans les marais forme de l'alcali végétal ou de la cendre de soude, Le métal utilisé dans les charpentes ou les châssis des fenêtres (fer et plomb) provient essentiellement de Biscaye via Bordeaux ou La Rochelle, p.140, 2003.

, Brouage, jardins de la maison Champlain : un îlot urbain moderne, Syndicat mixte pour la restauration et l'animation de Brouage, vol.1, pp.183-294, 2008.

, Se reporter à la communication de Thierry SAUZEAU

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, Archives départementales de la Gironde, 3 E 1142, pp.11-1567

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, menant vers des mares, les centres des parcelles (puits, citernes) ou vers des collecteurs dans les rues dont les exutoires se situent sous les remparts de la cité. Ces opérations sont menées à partir de la fondation de la ville, Les parcelles sont drainées au moyen de caniveaux (en tuiles)

L. Premiers-bâtiments-en-pierre, se devaient d'assurer une stabilité permettant l'installation d'une élévation et parfois d'un étage supplémentaire. Ainsi, les maçonneries principales, dont les murs porteurs, sont profondément construites avec un fruit et fondées jusque dans les niveaux humides. Elles sont, pour certaines au moins, crépies d'un mortier se voulant le plus étanche possible. Ces murs principaux, mieux fondés que les murs de refend et les cloisons internes, constituèrent des axes directeurs qui se maintiennent longtemps, même lors de subdivisions ultérieures des habitats. La présence de pieux de bois servant à asseoir la stabilité des murs

, Au plus la présence d'une cheminée (sous forme de dallage de pierres, parfois de briques), permet-elle de statuer quant à une fonction de « pièce de vie », terme imprécis et générique. Ce sont là les archives qui nous indiquent que, fréquemment, les chambres sont mentionnées à l'étage. Que penser des maisons, dans ce cas, où l'absence d'étage est attestée (rue Champlain, 2011) ? Sans compter que certains éléments de confort peuvent n'avoir, là encore, laissé aucune trace, comme c'est par exemple le cas d'un braséro, Pour ces périodes modernes, le plan-type d'une maison, caractéristique d'une fonction précise et immuable, n'apparaît que rarement en ville

, comme le réduit-cuisine donnant sur la rue, fouillé en 2011, rue Champlain. L'essentiel des murs apparaît lié à la terre ou au mortier de chaux blanc à jaune, et crépis. Les pierres de lest sont utilisées, souvent dans les phases « anciennes » de construction, mais le reste des matériaux rocheux, calcaires, sont issus d'une production « locale, Si la terre et le bois sont attestés par les fouilles bien que les occurrences soient pour l'heure peu nombreuses, les cloisons intérieures apparaissent fréquemment construites en planches de bois

, Il n'est pas rare, en fouille, d'observer plusieurs dizaines de sols successifs sur une stratigraphie épaisse de moins d'un demi-mètre. Parfois également, plus rarement car ces matériaux sont remployés avec une grande facilité, on a pu observer les restes de dallages de calcaire. Que dire alors des carreaux de terres cuites, ou même des planchers de bois dont les négatifs de lambourdes échappent le plus souvent à la fouille 674 ? En extérieur, les sols peuvent se présenter de la même manière : terre battue, mêlée de sable, de chaux, ou sols de chaux, de mortier, de calcaire pilé, mais aussi de galets bien agencés, Les sols intérieurs sont majoritairement de terre battue (fig. 7), avec d'incessantes recharges, mais mêlé parfois ou remplacé par du mortier et/ou de la poudre de calcaire

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, Fig. 6 : sélection de céramiques des IXe-Xe siècles (E. Normand). 1 et 8 : fosse-dépotoir FO, vol.38, 2011.

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, Menées autour du village ainsi que sur le territoire de Saint-Sornin. Prospection mentionnées plus haut

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, Les marais salants de la pointe du Médoc

P. Caillosse,

. Le-sel-de-la-baie, Les marais salants situés au sud de la Gironde ont quant à eux été l'objet de très peu d'études 698 . Pourtant, selon certains auteurs anciens, il se faisait une « sy grande quantité de sel sur les dits marays quille seroit suffisant de fournir presque tout le pays 699 ». Cette citation, même exagérée, permet de mettre en lumière une culture méconnue du Médoc. A priori seule paroisse médocaine à récolter du sel jusqu'au début du XVIII e siècle, Soulac 700 occupe l'extrémité de la pointe du Médoc et se présente sous une forme grossièrement triangulaire, bordée par l'Atlantique à l'ouest et la Gironde à l'est (Carte 1 : Situation de Soulac), l'or blanc rétais et saintongeais ont fait la richesse du littoral français entre Loire et Gironde, de Noirmoutier à l'île d'Oléron durant l'Ancien Régime 697, vol.1751

. Soulac, La carte de Belleyme, levée en 1775, en indique dans trois autres paroisses : à Talais, à Saint-Vivien et à Jau. Ces salines couvrent environ 70 hectares

, La première concerne l'étendue des marais producteurs de sel : les 2/3 des salines sont situées dans la paroisse de Soulac. La deuxième est due à l'ancienneté des marais salants de Soulac. Le prieuré de Soulac a été donné à l'abbaye de Sainte-Croix de Bordeaux au XI e siècle selon les textes conservés, avec ses dépendances, notamment « tous les marais salants qui s'y trouvent 703, Le choix d'étudier seulement les marais salants de Soulac s'explique pour trois raisons

. Delafosse-m.-et and . Laveau-c, Le commerce de sel de Brouage aux XVII e et XVIII e siècles, 1960.

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, La paroisse de Soulac englobe les communes actuelles de Soulac--sur--Mer et du Verdon--sur--Mer. La partition de la paroisse en deux communes s'est effectuée en 1874

P. Bassin-d'arcachon, , p.56, 2003.

. Reault-mille-s, Le marais salant est « une unité mésologique qui correspond à l'ensemble d'un marais maritime voué essentiellement à une production agricole » tandis que la saline est « unité de production d'échelle parcellaire, Le sel de la Baie. Histoire, archéologie, ethnologie des sels atlantiques, p.167, 2006.

S. , « cum aquis dulcis (sic) de mare sallhysa usque ad mare dulcia (sic), cum montaneis, cum pineta, cum piscatione, cum cuncta prata salvicina capiente (sic), cum servis et ancillis » (« avec les eaux douces depuis la mer salée jusqu'à la mer d'eau douce, avec les montagnes, avec les bois de pin, avec les pêcheries, avec tous les marais salants qui s'y trouvent, avec les serfs des deux sexes, Petite histoire de Soulac sur Mer, d'après textes et preuves, Bordeaux, Éditions des régionalismes, p.28, 1914.

, espace dunaire ; humains --habitat, exploitations économiques, occupation du sol ; toponymie ; militaire) doit être satisfaisante. Enfin, le troisième représentent les marais salants. Les documents du prieuré de Soulac, conservés aux Archives départementales de la Gironde, sont aussi une source de premier ordre, notamment les estimations concernant la production de sel des années 1645, 1658, 1660 et 1698 siècle. Ne s'arrêtant pas à une histoire linéaire, il convient de définir en premier la culture salicole face aux transformations naturelles touchant ce territoire. L'espace occupé par les marais salants évolue ainsi dans le temps, entre des phases de déprise et de stagnation. Deuxièmement, l'éloignement de la paroisse de Soulac par rapport aux différents centres économique ou politique de la généralité de Bordeaux n'empêche pas la présence de riches propriétaires étrangers à la paroisse, La carte doit être levée à petite échelle, avec un degré de précision planimétrique rigoureux. La qualité des informations contenues (les aspects physiques --relief, nature des côtes

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N. De and L. Pointe, Ses études couvrent la période comprise entre 1687 et 1705, pp.33-37

M. De-l'agriculture, D. U. Commerce, . Des, and . Publics, Enquête sur les sels. Tome Premier. Introduction. Pièces préliminaires. Dépositions. Région de l'Ouest, p.1866

, soit en nombre de salines, c'est-à-dire en nombre de tenanciers. L'étude des cartes de Masse, de Belleyme et du cadastre napoléonien permet de mesurer en hectare les surfaces des marais salants. Il convient de détailler trois limites d'utilisation de ces données. La première renvoie au géoréférencement des cartes 713 . Le deuxième point soulevé est la différenciation dans le dessin de Claude Masse entre les marais salants et les marais gâts. Ces derniers sont d'anciens marais salants gâtés, c'est-à-dire qu'ils ne produisent plus de sel, suite à un abandon. Illustration 1 : Marais salants et marais gâts sur la carte de Claude Masse La couleur verte pâle correspond aux marais gâts. Les marais salants sont matérialisés sous la forme de bassins. Si l'on considère que l'ensemble correspond aux marais salants, on a près de 530 hectares d'après Masse (1707). À l'inverse si l'on rétracte les marais gâts des salines, on obtient près de 420 hectares de salines, chiffre retenu pour la suite de l'étude. Le dernier point qui pose des difficultés d'interprétation est la conversion des livres de marais salants en hectares. Les données en livre correspondent-elles à la totalité de l'appareil productif (bassins extérieurs et intérieurs) ou seulement aux bassins intérieurs ? Le plan terrier donne une double indication, en incluant parfois dans les livres saunantes les bassins extérieurs : des livres de marais salants sont exprimées « avec leurs jas, conches et bosses 714 ». Parallèlement, d'autres pièces de terre sont nommées « jas pour les susdits marais, ? 1. Entre expansion et déprise salicole Évaluer la surface occupée par les marais salants n'est pas aisée. Les seules superficies expressément données datent du XIX e siècle et sont en hectares. Les sources antérieures donnent, soit des unités de mesure différentes (notamment en livres de marais salants)

, Une aire calculée de marais salant comprend toutefois quatre limites : la véracité des données du cartographe, l'authenticité de son dessin, les erreurs lors du géoréférencement et lors de la vectorisation des éléments. Les données ainsi trouvés ne restent que des estimations mais fournissent des informations précieuses pour la compréhension du territoire à une époque donnée et pour mettre en évidence des, Les trois cartes mentionnées sont intégrées dans un logiciel de cartographie open--source (QGIS) permettant un géoréférencement et ainsi leur superposition

, Plan terrier de la seconde moitié du XVIII e siècle. Les jas et les conches sont les bassins extérieurs des salines

, Trois phases de croissance : du « beau XIII e siècle » à la guerre de Cent Ans ; du « beau XVI e siècle » aux Guerres de Religion ; du règne d'Henri IV à la Fronde (1648), p.496

, Pierre LEMONNIER évalue le rapport entre la surface des cristallisoirs à celle de la saline à une moyenne, p.44

. Lemonnier-p, Les salines de l'Ouest, op. cit, p.43

, Enquête sur les sels de 1866 ne donne pas la superficie des marais salants de Soulac, mais seulement du Bas Médoc

. Toutefois, . Belleyme, and . La-lettre-de-baguenard, permettent de déduire le pourcentage des marais salants de Soulac dans ceux du Bas Médoc : respectivement 74 % et 72.5 % (Belleyme donne 70 hectares pour les autres marais salants de Soulac tandis que Baguenard donne 229 livres pour sa commune et 316 pour le canton de Saint--Vivien). La base de 70 % des marais du Bas Médoc se trouvant sur la

P. Le-même, , vol.70

, livres 256 aires sont mentionnées dans le document, p.52

C. Shdv-ch_299_1 and . Masse, , p.1700

, Mémoire sur la carte du premier quarré de la Generale du cours de la Garonne et de partie de la Province de Guienne et autres adjacentes, SHDV 1 VD 60, vol.37, pp.25-37

. Ad33-h-1049, Etat des droits et appartenances du prieur de Nostre Dame de Soulac et de son revenu, vol.3

. Sauzeau-t, archipel saintongeais : deux siècles d'histoire littorale autour de la mer des Pertuis charentais, p.1680

, Dossier pour l'Habilitation à Diriger des Recherches, p.10, 2012.

, Le schorre est la partie haute d'un marais littoral, submergée durant les grandes marées

. Ad33-h-501,

, Il semblerait que cette estimation des sels se faisait avant l'arrêt de 1646

. Ad33-h-501,

. Ad33-h-1049, Etat des droits et appartenances du prieur de Nostre Dame de Soulac et de son revenu, vol.3

, Partie de la récolte reversée au seigneur

, Mi 605, f°130, Dast notaire, Bail à fief nouveau entre le duc d'Épernon et Pierre Descairat, 1638.

, Dast notaire, Bail à fief nouveau entre le duc d'Épernon et Pierre Girault père et fils, AD33 1 Mi 605, f°130

, Un certain Pierre Raymond habitant de Bordeaux, faisant tant pour lui que pour Guillaume, Françoise et Catherine Raimond, ses frères et soeurs, a défriché depuis mars 1768 cent-deux « eyres de marais sallan situé dans la parroisse de Soulac 737 ». Deux reconnaissances de 1776 indiquent deux salines transformées en pacage. La première est nommée anciennement le Cent et à présent les Enjoins. La deuxième saline, transformée en 1772, vol.738

J. Ainsi, . Cabou-de, P. Soulac, P. Cassagne, P. Brun et al., les trois derniers étant laboureurs de Talais, ont l'autorisation de convertir des marais salés situés à Talais et un marais doux situé à Soulac en marais salants (ou bien les défricher ou les mettre en culture)

, Mi 605, f°133, Descuriac notaire, Bail à fief nouveau entre le duc d'Épernon et Armand Basterot

. Ad33-c-4247, Devis des réparations et recallements à faire a la chenal de Soulac, vol.42

, Devis d'Antoine Martin, Conseiller du Roi, maître particulier des Eaux et Forêts de Guienne pour le recurement du chenal de Soulac, vol.235

, Mi 604, f. 150, Lettre Pouard régisseur de la sirie de Lesparre au duc de Gramont

. Ad33-c-4906,

, AD33 1 Mi 603, vol.77

, Une reconversion s'opère, transformant les anciens marais salants, soit en prairies, soit « à rendre cette terre nulle à un autre genre d'industrie 749 », c'est-à-dire en réservoirs et viviers à poissons. À Soulac, les derniers marais salants sont abandonnés dans les années 1970 750 . Quatre temps des salines se succèdent. Suite à une période d'expansion, Ces différentes raisons expliquent de manière générale la déprise salicole, qui touche l'ensemble des salines de l'ouest français

, Enquête sur les sels, p.489

, Enquête sur les sels, p.487

. Lemonnier-p, Les salines de l'Ouest, op. cit, p.29

, Enquête sur les sels, p.489

. Sauzeau-t and . Saintongeais, , p.25

R. , Les marais charentais, op. cit, p.56

, Enquête sur les sels, p.492

, SHDV Fonds Marine CC, vol.49, pp.5-474

L. Cpie-médoc, . Marais, and . Logit, Livret d'interprétation, 2014.

, Deux seulement habitent le Médoc 755 (12.90 % des biens). Toutefois, pour six d'entre eux, % des biens estimés)

. Ad33-c-689, Mémoire de Pierre Bontemps secrétaire de la subdélégation de Lesparre à l'intendant

. Ad33-c-103, , vol.64

U. Deux-habitent-royan and . Saintes,

-. Saint and . Moulis,

, Dans les années 1730, le Président Daugeard

. Ad33-c-689, Mémoire de Pierre Bontemps secrétaire de la subdélégation de Lesparre à l'intendant

, Deux de Hourtin ; cinq de Queyrac

, En se basant sur la valeur de 15 privilégiés

, Les trois autres grands propriétaires sont le Président Daugeard avec 80 000 £ et le Conseiller Basterot 120 000 £, tous deux bordelais et la dernière grosse fortune est celle du comte de Paule estimée à 60 000 £ de biens possédés dans la paroisse

. Labat-p, La baronnie et les barons d'Arès », Bulletin de la Société Historique et Archéologique d'Arcachon, n°48, p.22, 1986.

, Michel Morin notaire à La Pointe, Afferme de François Basterot au profit d'Arnaud Gouteyron

, Lettre du maire Baguenard au sous--préfet de Lesparre, 14/06/1810, citée par BENIER J, Les marais salants de Soulac--sur--Mer au début du XIX e siècle, p.44

. La-comptablie-de, Bordeaux est un droit de traite sur les marchandises importées et exportées de la capitale de la Guyenne

, Le droit de quillage est le droit que paye un navire marchand entrant dans un nouveau port

. Ahg, , vol.1, p.63

M. Bochaca, . Libourne, and . Le, , pp.235-237

, Enquête sur les sels, p.502

. Butel-p, Les négociants bordelais, l'Europe et les Iles au XVIII e siècle, vol.427, 1974.

B. J. , Six d'entre eux (François de Basterot, sieur Jean Pei de Labat, Guillaume Balaire, Jacques et Yvon Thomas et le sieur de Petit Bois) sont propriétaires de salines et marchands de sel. Pour deux autres 776 FRANCISQUE--MICHEL, Navires et gens de mer à Bordeaux (vers 1400-vers 1550, vol.3, p.60, 1968.

, En règle générale, un faux--saunier est un vendeur de sel fraudant les taxes royales ; ici tout laisse supposer que le terme désigne un marchand de sel pour une consommation locale

, Lettre du maire Baguenard au sous--préfet de Lesparre, 14/06/1810, citée par BENIER J, Les marais salants de Soulac--sur--Mer au début du XIX e siècle, p.44

, Ces 3 F correspondent au prix rémunérateur du sel vendu à Bordeaux en comptant les 40 centimes par 100 kilogrammes de transport ; or la vente se fait à un prix inférieur, nécessaire pour lutter contre la concurrence des sels du Midi

, Enquête sur les sels, p.487

. Ad33-h-501,

, Estat de la recepte et mize fait par M. François de Basterot procureur de Monseigneur le duc de Gramont des ressources de terre et sirie de Lesparre, AD33 1 Mi 605, p.1703

, Enquête sur les sels. Tome Premier, p.487, 1866.

. Un-À-talais, . Un-À-gaillan, and . Un-À-lesparre,

. Royan,

, À côté de ces marchands particuliers, qui vendent certainement leur production, on retrouve deux autres niveaux de marchands. Les marchands habitant Soulac semblent être les interlocuteurs locaux de marchands situés à Bordeaux ou dans les autres centres urbains. Ainsi, Michel Morin achète pour Jean Lamothe, marchand bourgeois de Bordeaux, 100 muids de sel 785, marchands, ils afferment des salines dans la paroisse

, Les marchands sont aussi les relais des propriétaires pour la commercialisation des sels, ce qui constitue le dernier niveau. Par exemple, Nicolas Chastaing achète du sel collecté sur les marais du sieur Barrière. Les marchands peuvent être aussi les acheteurs. Lanstant bourgeois et marchand de Bordeaux achète le sel situé dans les marais de Barrière 788

, Une paroisse majoritairement composée de sauniers ? Deux sources différentes nous renseignent sur le nombre de sauniers de la paroisse de Soulac. La plus ancienne consiste en l'étude des actes notariés de Michel Morin notaire habitant La Pointe, soit le Verdon. Les registres paroissiaux, dépouillés entre 1738 et 1751

, 105 actes sur 389 concernent explicitement un ou plusieurs sauniers ; les veuves de sauniers ne sont pas comptabilisées. L'estimation obtenue laisse apparaître trois limites. La première correspond à la clientèle du notaire ; tous les sauniers n'ont pas forcément les moyens de payer les services du notaire. La deuxième limite est l'aire couverte par le notaire. Soulac étant une des seules paroisses salicoles du Médoc, il est logique que les actes concernant des personnes ou des biens extérieurs à Soulac ne mentionnent aucun saunier, L'étude des actes notariés de Michel Morin couvrant la période 1689-1705 laisse apparaître 27 % de sauniers dans la paroisse

U. Ainsi and P. Certain, Tart est indiqué saunier dans un acte de novembre 1689 790 ; en décembre de la même année, un autre Pierre Tart est mentionné, sans donner la profession 791 . Est-ce la même personne ? Dans le doute

, mariages sont ainsi célébrés par le curé de Soulac entre 1738 et 1751. La profession de 26 mariés est donnée : dix-sept sont des sauniers. Près de 22 % des nouveaux mariés sont des sauniers (65.38 % des 505

, Michel Morin notaire à La Pointe, Acte passé entre Nicolas Chastaing et le saunier Pinet

, Mémoire sur la carte du premier quarré de la Generale du cours de la Garonne et de partie de la Province de Guienne et autres adjacentes, SHDV 1 VD 60, vol.37, pp.25-37

, Marie Tart et Pierre Chavrié

, Michel Morin notaire à La Pointe, Vente passée entre Pierre Tart et Jeanne du Picq

, Les hommes actifs correspondent aux individus de sexe masculin, âgés entre 16 et 60 ans ; représentant en moyenne un tiers de la population

, Baurein rajoute que « les habitants sont, pour la plupart, sauniers ; les autres sont laboureurs, journaliers ou gardeurs 798 ». La réalité semble autre ; même si une des premières professions de la paroisse est sans-doute celle de saunier

, Le bail a une durée de cinq ans et le saunier doit 135 £ annuellement. En 1689, Marie Damazac, veuve de Gilles de Loste écuyer seigneur de la maison noble de Saint-Seurin, habitant Bordeaux, a affermé les marais salants nommés La Petite Ensemble plus des bosses à Daniel Roux, saunier de Soulac. Ce dernier doit annuellement 50 £ et six muids de sel 799, Activités et temps du saunier Souvent métayers, les sauniers payent chaque année un loyer aux propriétaires, ou à ceux qui les afferment. Deux affermes de marais salants ont été réalisées par le notaire Michel Morin incluant un saunier dans la transaction et mentionnent des loyers en argent. En 1688, Mathieu Plasseau, sieur de Petit Bois, afferme 51 aires de marais salants situées dans le marais nommé Beauchant au saunier Jean Berton, p.438, 1996.

, Une autre limite est atteinte : deux personnes peuvent apparaître deux fois (comme père baptisant son enfant et comme futur marié par exemple). Cette proportion est donc extrêmement perfectible

G. D. Peret-j.-;-» and P. Et, Les sociétés littorales du Centre-Ouest atlantique, Poitiers, Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. IV, 5 e série, p.588, 1996.

. Ad33-g-558, , pp.392-395

, BAUREIN, Variétés bordeloises ou essai historique et critique sur la topographie ancienne et moderne du diocèse de Bordeaux, (nouvelle édition) table alphabétique détaillée en fin d'ouvrage, p.61

G. D. Bata-p, D. Guillemet, and S. Peret-j.-et, Aux rives de l'incertain. Histoire et représentations des marais occidentaux du Moyen Âge à nos jours, p.197, 2002.

, Michel Morin notaire à La Pointe, Opposition entre Yvon Thomas et François Reversé

, Enquête sur les sels, p.487

. Guillemet-d, « Les marais salants de l, p.197

, Michel Morin notaire à La Pointe, Acte passé entre Nicolas Chastaing et le saunier Pinet

, Michel Morin notaire à La Pointe, Marché entre divers sauniers

, Enquête sur les sels, p.487

, Michel Morin notaire à La Pointe, Marché entre divers sauniers

. Lemonnier-p, Les salines de l'Ouest, op. cit, p.82

R. , Les marais charentais, op. cit, p.104

, Lettre du maire Baguenard au sous--préfet de Lesparre, 14/06/1810, citée par BENIER J, Les marais salants de Soulac--sur--Mer au début du XIX e siècle, p.44

. Enquête, . Premier, I. Paris, and . Impériale, 330 grammes de sel pour un litre d'eau dans les oeillets des marais salants actuels vendéens de Vie. L'oeillet est couvert d'environ 2--3 centimètres d'eau. Cette dernière, dans ces marais, parcourt près de deux kilomètres et reste dans le circuit pendant une quinzaine de jours, p.814, 1866.

, Enquête sur les sels, p.487

-. Peut and . Gourbet, qui est une plante vivant dans les dunes adjacentes aux marais 817 AD33 4 J 505, Michel Morin notaire à La Pointe, Afferme entre Marie Damazac et Daniel Roux

. Lemonnier-p, Les salines de l'Ouest, op. cit, p.82

, Michel Morin notaire à La Pointe, Quittance entre Pierre Mullon et les sauniers

. Guillemet-d, « Les marais salants de l, p.197

J. Sarrazin, « Le sel et l'aménagement du littoral poitevin (XIII e s.--début XVI e s.) », art. cit, p.151

. Guillemet-d, « Les marais salants de l, p.197

M. Shdv-fonds, , pp.5-474

, Lettre du maire Baguenard au sous--préfet de Lesparre, 14/06/1810, citée par BENIER J, Les marais salants de Soulac--sur--Mer au début du XIX e siècle, p.44

, Enquête sur les sels, p.487

, Enquête sur les sels, p.487

. Ibid,

R. , Les marais charentais, op. cit, p.161

, Bernard Gaillard notaire à Talais, Vente entre Marguerite Dabin et Antoine Reversé

, Bernard Gaillard notaire à Talais, Vente entre Jeanne Dabin et Antoine Reversé

M. Shdv-fonds, , pp.5-474

. Bande-de-terre-vaseuse-le-long-de-la-gironde,

, Vastes mamelons couverts de végétation sous--marines et découvrant à marée basse, dans lesquels on élève les huîtres

. Caillosse-p, Entre mer et fleuve, les communautés de la pointe du Médoc face aux transformations des littoraux (fin XVI e -milieu XIX e siècle). Géographie historique d'un territoire littoral : Soulac, Thèse d'histoire débutée en, 2012.

, Relevés et interprétation d'un mur disposant d'un système de fixation inédit (fabrication de cordages ?) (Eric Normand). non exploités (Didier Delhoume). Consultation de la thèse doctorale de, chaux situé à proximité du logis et qui a du participer à sa construction

. «-l'élevage-de-moules-par-le-prieuré-d'hiers-avait-une-certaine-importance, La précédente enquête sera complétée par la poursuite du dépouillement des archives du XIXe siècle (Hervé et Sylvie Porcher) sur le monde des marais et en particulier celle des cabaniers. L'accent sera mis sur les stratégies patrimoniales, p.275, 1962.