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Chapitre d'ouvrage Année : 2008

Philological equations or the difficulty of conceiving political equality (Roman Antiquities (VII, 64, 6)

Équations philologiques ou de la difficulté de concevoir l’égalité politique (Antiquités romaines (VII, 64, 6)

Résumé

Jahrhundert wurde eine philologische Debatte durch Texte ausgelöst, die über die Schlussabstimmung im Prozess gegen Coriolan informierten, insbesondere durch Buch VII der Römischen Altertümer von Dionysius von Halikarnassos und dessen Gegenüberstellung mit Plutarchs Leben des Coriolan. Die Ausgabe der Römischen Altertümer in der Teubner-Bibliothek und die Anmerkungen zu dem in der Loeb-Sammlung enthaltenen Text zeugen von den zahlreichen Wendungen einer Konfrontation gelehrter Vermutungen. Im Zusammenhang mit der Stimmenverteilung und der Berechnung der Mehrheit, die über die Verbannung des Patriziers entschied, stellten die Philologen eine Vielzahl mathematischer Gleichungen auf und machten somit Vorschläge zur Korrektur des Textes, ohne dass eine Vermutung zu einer befriedigenden Lösung führte. Die jüngsten Arbeiten zur römischen Geschichte und Geschichtsschreibung, die sich mit der Plausibilität der Geste des Coriolan und dem System der Tributkomitees befassen, sind Zeugen dieser ungelösten philologischen Diskussion. Wir zeigen jedoch, dass das Licht aus dem Text selbst kommt, wobei die scheinbaren Schwierigkeiten eher durch eine semantische Analyse als durch arithmetische Verrenkungen gelöst werden. Im Hinblick auf unsere Ausgabe des Buches VII der Römischen Altertümer in der Collection des Universités de France rechtfertigen die Schlussfolgerungen dieser Demonstration die Rückkehr zur Tradition, die von den alten Zeugen überliefert wurde. Anschließend versuchen wir, die philologischen, historischen und ideologischen Ursachen für diese mathematischen Irrwege zu ermitteln, indem wir uns fragen, was der Grund für diese Überfülle an unbefriedigenden Hypothesen ist, nämlich der Vorrang der arithmetischen Logik vor der philologischen Prüfung.
A philological debate was raised in the 19th century by texts informing about the conclusive vote of Coriolan's trial, in particular by Book VII of the Roman Antiquities of Dionysius of Halicarnassus and its confrontation with Plutarch's Life of Coriolan. The Teubner Library's edition of the Roman Antiquities and the notes accompanying the text in the Loeb Collection bear witness to the many twists and turns of a clash of scholarly conjectures. About the division of the votes and the calculation of the majority having decided on the exile of the patrician, the philologists multiply the mathematical equations and, consequently, the proposals for correcting the text, without any conjecture providing a satisfactory solution. The most recent works of Roman history and historiography, witnessing this unresolved philological discussion, question the plausibility of Coriolan's gesture and the system of tributary comices. However, we show that it is from the text itself that the light comes, the apparent difficulty being resolved by a semantic analysis rather than by arithmetical contortions. Thus, in the perspective of our edition of Book VII of the Roman Antiquities in the Collection des Universités de France, the conclusions of this demonstration justify the return to the tradition delivered by the ancient witnesses. Then we try to identify the philological, historical and ideological causes of these mathematical wanderings, by questioning the origin of this escalation of unsatisfactory hypotheses, namely the primacy granted to arithmetical logic over philological examination.
Un débat philologique a été soulevé au XIXe siècle par des textes informant sur le vote conclusif du procès de Coriolan, notamment par le livre VII des Antiquités romaines de Denys d’Halicarnasse et sa confrontation avec la Vie de Coriolan de Plutarque. L’édition des Antiquités romaines proposée par la Bibliothèque Teubner et les notes accompagnant le texte repris dans la collection Loeb témoignent des rebondissements nombreux d’un affrontement de conjectures savantes. À propos du partage des votes et du calcul de la majorité ayant décidé de l’exil du patricien, les philologues multiplient les équations mathématiques et, partant, les propositions de correction du texte, sans qu’aucune conjecture n’apporte pour autant de solution satisfaisante. Témoins de cette discussion philologique en suspens, les travaux d’histoire et d’historiographie romaines les plus récents s’interrogent sur la vraisemblance de la geste de Coriolan et sur le système des comices tributes. Or nous montrons que c’est du texte lui-même que surgit la lumière, l’apparente difficulté se résolvant par une analyse sémantique plutôt que par des contorsions arithmétiques. Ainsi, dans la perspective de notre édition du livre VII des Antiquités romaines dans la Collection des Universités de France, les conclusions de cette démonstration justifient le retour à la tradition livrée par les témoins anciens. Puis nous tentons de cerner les causes philologiques, historiques et idéologiques de ces errances mathématiques, en nous interrogeant sur l’origine de cette surenchère d’hypothèses insatisfaisantes, à savoir le primat accordé à la logique arithmétique sur l’examen philologique.
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  • HAL Id : halshs-01779065 , version 1

Citer

Stavroula Kefallonitis. Équations philologiques ou de la difficulté de concevoir l’égalité politique (Antiquités romaines (VII, 64, 6). Pascale Hummel; Frédéric Gabriel. Vérité(s) philologiques Etudes sur les notions de vérité et de fausseté en matière de philologie, Philologicum, pp.55-74, 2008, 9782952952484. ⟨halshs-01779065⟩
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Dernière date de mise à jour le 07/04/2024
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