B. Serge and «. Le, théâtre de l'an II (Culture et société sous la Révolution) », Annales historiques de la Révolution française, pp.4-1989

N. Martin and «. Présence, Arlequin sous Robespierre, Les arts de la scène, pp.313-326, 2004.

P. Sans-doute, A-t-il vraiment la volonté d'écrire pour la postérité ou préfère-t-il tisser dans l'urgence, sur le canevas des circonstances, quelques oeuvres engagées, qui se distinguent de ses autres comédies, moins ambitieuses, mais toujours favorables au personnage de l'artiste, véritable révélateur des tares intellectuelles et morales de ses contemporains 35 ? Médiocre et Rampant gît-elle définitivement au cimetière des pièces oubliées ? Il semble qu'elle soit encore susceptible de quelques soubresauts, d'une part parce qu'avers un pareil intitulé elle est sûre de ne pas s'affranchir de l'actualité, et d'autre part parce qu'elle a eu droit en 1803 à une libre adaptation par Friedrich Schiller, sous le titre Le Parasite ou l'Art de faire sa fortune 36 , produit d'une commande du duc Carl August, grand amateur de comédies françaises, pour la scène de Weimar. Schiller, obnubilé dès ses pièces de jeunesse par l'opposition entre le paraître et l'être, ne pouvait qu'être séduit par la proposition. Deux siècles et un an plus tard, son adaptation a été ressuscitée par le Hessische Landestheater de Marburg 37 . Selon la présentation critique alors produite 38 , la comédie est devenue une farce grinçante et moralisante, un théâtre d'éducation dans lequel la société finit par éliminer le méchant et rétablir l'ordre social et politique. Elle prétend à un regard plongeant dans les tréfonds de l'âme humaine et voit dans le personnage du parasite la préfiguration d'une figure balzacienne, un fourbe démoniaque, vide de tout sentiment humain et exclusivement mû par son avantage personnel, avec ses témoignages précis sur la société révolutionnée fois politique et symbolique » 33 offert par le théâtre un monde où tout est perçu comme mensonge et apparence etc.), qui se manifeste publiquement doit toujours être joué, représenté. Même si le, p.31

L. Claude and «. , Missions et figure de l'homme de lettres à l'aube de la Révolution : le témoignage des journalistes de 1789, Jean Sgard (dir.), L'écrivain devant la Révolution, p.35, 1990.

M. and R. Acts, Theater, Democracy, and the French Revolution, p.35, 2005.

. Coupable-est-À-la-fin-démasqué, . Schiller-fait-comprendre-que, and . Éliminé-ne-l-'est-que-de-la-scène,-non-de-la-société, Le long manteau de cuir du subalterne d'un ministre, le jeu virevoltant d'un acteur grimé en Karl Lagerfeld, ramènent un peu lourdement le spectateur dans le XX e siècle, avec l'idée du metteur en scène Manfred Gorr que les bons et les méchants ne jouent pas seulement dans une pièce de théâtre : ils en sont une eux-mêmes