P. Waltz, inspiration païenne et le sentiment chrétien dans les épigrammes funéraires du vi e siècle, L'Acropole, vol.6, p.16, 1931.

M. Voir-par-exemple, S. Mirkovi?, and . Du?ani?, pour l'épitaphe grecque en sénaires iambiques de Xénos, muletier de Kibyra en Phrygie et esclave, honoré d'un monument funéraire par son compagnon d'esclavage Hiérax, sous les Sévères. Plus généralement, sur le thème de la mort libératrice dans les inscriptions (latines), cf. A. Brelich, Aspetti della morte nelle iscrizioni sepolcrali dell'impero romano, vol.70, pp.59-60, 1937.

. Fr and . Dübner, 178 (esclave lydien reconnaissant à son maître de l'avoir inhumé dans le tombeau d'un homme libre), et Martial, Épigrammes 1, 102 (sur Démétrius, jeune esclave libéré par Martial sur son lit de mort). C'est aussi de cette manière que l'on pourrait interpréter à mon avis les textes grecs et latins réunis par S. Brassloff, « Manumissio post mortem ?, p. 600 : « Zosime hat das Grab einer Freien ». Voir Dioscoride, vol.1, p.305, 1864.

. Du-roman, Plus récemment, H. Raffeiner, sans s'appesantir sur les rapprochements possibles entre notre inscription et l'Anthologie palatine, a évoqué des parallèles plus ou moins pertinents chez les tragédiens grecs de l'époque classique, parmi lesquels on retiendra surtout ceux de Sophocle et d'Euripide, lorsqu'ils mettent en regard la servilité corporelle de l'esclave et sa liberté spirituelle 24 . Là encore, p.25

, Le problème n'a jamais été soulevé car R. Mouterde est parti du principe que l'Anthologie palatine donnait la bonne leçon : [??]????. Or, le fac-similé de l'editio princeps ne garantit pas formellement la lecture proposée et, comme les bribes des caractères indéchiffrables qui sont signalés au début de la première ligne occupent une lacune de deux ou trois lettres, la restitution de [???]???? est également envisageable, en tenant compte des exigences métriques. Sans être aussi fréquent que ??????? ou ??????, cet anthroponyme grec est attesté sous sa forme masculine en Émésène et en Phénicie 26 . Même si la restitution de [??]???? reste probable, on ne peut exclure complètement que l'épitaphe d'Émèse honore la mémoire d'une femme portant un nom différent. Ainsi s'expliquerait la distinction entre le « elle » (?????) de l'Anthologie palatine et le « je » (?????) de l'inscription 27 . Dans le premier cas, l'usage de la troisième personne du singulier est pleinement en accord avec la dédicace prêtée à Damascius, L'épitaphe d'Émèse se prête ainsi à des interprétations très diverses tant les thèmes qu'elle aborde sont universels. Ce constat nous amène à poser la question de la restitution du nom de la défunte

. Fr and . Dübner, Voir R. kassel et C. austin, Epigrammatum anthologia palatina, vol.1, pp.7-8, 1864.

. Xénophon-d'éphèse,

. Aristénète, Lettres 2, 7 ; Sénèque, Lettres à Lucilius 47, 17, vol.83, pp.8-9

, Tragicorum Graecorum Fragmenta, 4, Sophocles, 2 e éd, p.589, 1999.

. Euripide, Hélène 730-731 (??????' ??? ???? ?????????, ??? ???? ??

V. P. En-dernier-lieu and . Garnsey, C'est peut-être avec raison que M. sartre et A. sartrefauriat ont rapproché notre épigramme de l'épitaphe lacunaire de Bostra pour une certaine Phasèelè, Conceptions de l'esclavage d'Aristote à saint Augustin, vol.5, p.124, 2004.

M. Je-remercie and . Didier-marcotte, Université de Reims) d'avoir attiré mon attention sur ce point