Etre migrant, rester paysan ? Constructions territoriales et appartenance spatiale des migrants temporaires népalais en Inde

Tristan Bruslé (1)

1 CEH - Centre d'Études Himalayennes

This paper talks about the relationships between temporary migrations and being a farmer 1Tristan BrusléÊtre migrant, rester paysan ? Constructions territoriales et appartenancesspatiales des migrants temporaires népalais en Inde.Publié dans V. Dupont et F. Landy (dir.), 2010, Circulation et territoire dans le mondeindien contemporain, Paris, Purushartha, EHESS, p. 161-188. Introduction 1 Les migrations temporaires de travail sont depuis au moins trois ou quatregénérations un phénomène majeur à l’échelle du Népal. Elles sont la continuation etl’héritage d’un ensemble de mouvements saisonniers caractéristiques de lacomplémentarité entre les étages altitudinaux des milieux montagnards et s’insèrentaujourd’hui dans des systèmes ruraux qui, de plus en plus, ne satisfont pas les besoinspremiers des Népalais et qui ne permettent pas non plus à la majorité des individus deréaliser leurs ambitions. Depuis les années 1990, les migrations, jusqu’alors polariséespar l’Inde, connaissent un formidable éclatement géographique, principalement endirection des pays du Golfe et de la Malaisie. Mais cette dispersion des destinations, quiest aussi synonyme de rémunérations plus élevées qu’en Inde, ne profite pas à toutes lesrégions du Népal.

Domaines: Anthropologie sociale et ethnologie; Géographie

Tristan Bruslé. Etre migrant, rester paysan ? Constructions territoriales et appartenance spatiale des migrants temporaires népalais en Inde. Circulation et territoire dans le monde indien contemporain, 28, Ed. EHESS, pp.161-188, 2010, Collection Purusartha, ISSN 1958-0908, 978-2-7132-2235-1. ⟨halshs-01694934⟩