. Au-sens, Le critère de l'utilité est discriminant, il se traduit par une demande, à laquelle l'analyse économique des services environnementaux doit se référer : y a-t-il une demande explicite exprimée pour un service spécifique ? « Si la demande est suffisamment explicite, si elle est satisfaite, l'effet n'est plus externe » (THIEBAUT, 1992) Il faut donc commencer par préciser la demande : qui sont les bénéficiaires finals de la pratique agricole ? Les services actifs que peut rendre l'agriculture périurbaine pour diversifier l'offre de nature ont été imaginés depuis longtemps, allant jusqu'à faire de l'agriculteur périurbain un « animateur éducateur » (CRU, 1980). La distinction est alors floue avec des services marchands payés par des individus. Pour ne parler que des services collectifs, dans le domaine du paysage, l'exploitant peut résorber ses taches esthétiques (vieux hangars, pratiquer un élevage en plein air, 1987.

B. Centre-de-recherche-d-'urbanisme, Espace verts et qualité de la vie, 1980.

G. H. Grasset-e and R. E. Lajarge-r, Les acteurs, ces oubliés du territoire, 2003.

E. Paris and . Rivière, Collection Petite bibliothèque sociologique internationale. Les classiques de la sociologie

R. V. Tchekemian, Politiques foncières et agricultures périurbaines en Europe : réglementation et incitation La demande urbaine de nature, campagne et agriculture dans l'agglomération grenobloise : un nouvel enjeu pour l'agriculture périurbaine, Grenoble, Actes du colloque Agriville 89, 1989.