L. Enfin and . Geste-ultime-de-mme, Arnoux qui consiste à couper une mèche de ses cheveux pour l'offrir à Frédéric l'amène elle aussi, comme Rosanette, à avoir « les cheveux dénoués » : « Elle défit son peigne ; tous ses cheveux blancs tombèrent

L. Tout-au-long-du-roman-et-jusque-dans-la-dernière-entrevue, . Correspondances-sont-donc-nombreuses-entre-mme-arnoux, and . Rosanette, Cette construction concertée brouille les frontières entre l'amour idéal et l'amour vénal et prépare l'effacement final du dernier chapitre. En effet, la « grande passion » de Frédéric (623) n'y occupe plus guère de place : son souvenir n'y est que brièvement évoqué avant de disparaître complètement derrière la grande affaire de l'existence des deux amis, une visite avortée à la maison close locale, alors qu'ils étaient adolescents : « C'est là ce que nous avons eu de meilleur ». En sa qualité de figure maternelle et de « double génétique » de Mme Moreau, son personnage est même l'objet d'une ultime profanation lorsque, pour se rendre chez la Turque, Frédéric et Deslauriers « cueill[ent] des fleurs dans le jardin de Mme Moreau

M. Arnoux-est-un-«-personnage-médiocre, Frédéric qui « n'est pas un musicien », lui qui se souvient avec émotion du « ravissement [qu']il avait eu la première fois, en [?] entendant chanter » Marie (617) De même que Frédéric échoue à faire de sa vie un destin comme le soulignent les anamnèses du dernier chapitre, Mme Arnoux reste elle aussi immobile, occupée à garder le cap de son existence au milieu des vicissitudes, en dépit d'une tardive naissance au sentiment. C'est néanmoins un personnage pluriel, fruit d'une construction feuilletée et comme en trompe-l'oeil qui présente l'intérêt (à la différence de Frédéric) d'être plus complexe et, fond de la Bretagne » (616) ? une plus grande part d'humanité? Stéphanie DORD-CROUSLÉ, pp.? peut-être ? de remporter finalement avec lui ? au «

«. Voir-sylvie-triaire, N'importe? " : s'être (ou s'avoir) aimé. Semblances du désir dans L'Éducation sentimentale, 2010.

. Après-avoir-indiqué-À-flaubert, une seule : c'est la description du chant de Mme Arnoux. 1°) Telle qu'on se la figure ? elle devrait chanter autrement et autre chose ; 2°) une voix de contralto ne peut pas chercher ses effets dans des notes hautes, la troisième encore plus haute que les deux premières ; 3°) il aurait fallu préciser musicalement ce qu'elle chante ? sans cela l'impression reste vague et même un tout petit peu comique. ? C'est ce que vous n'avez pas voulu, n'est-ce pas ? » (lettre du 13 novembre 1879 Flaubert lui répond : « Sans doute, le passage en question n'est pas fort ! Je le trouve même un peu coco. Cependant, une voix de contralto peut faire des effets de haut, témoin l'Alboni ? Et au fond vous me paraissez sévère ? Notez pour me disculper que mon héros n'est pas un musicien, et que mon héroïne est une personne médiocre. N'importe ! Ce paragraphe, entre nous, m'a toujours embêté, pp.741-745, 1879.