Les armes du Hezbollah : terrorisme, droit à la résistance et principe de légalité
Résumé
Terroriste, ou libérateur ? Depuis le milieu des années 1980, le Hezbollah suscite des interprétations divergentes. Pour les uns, c’est un mouvement terroriste, qui doit être éradiqué : tel est le point de vue d’Israël ou des Etats-Unis, rejoints, depuis 2016, par l’Arabie saoudite. Pour les autres, le Hezbollah est condamnable : mais il y a un principe de réalité. L’Union européenne distingue ainsi entre une branche politique et une branche militaire du Hezbollah. Il est possible de dialoguer avec la première, il faut en finir avec la seconde. Enfin, il y a la narration du Hezbollah et de ses partisans : le Hezbollah n’est pas un mouvement terroriste, puisque ses armes bénéficient d’un principe de légalité au Liban. Son opposition à l’Etat islamique lui permet enfin d’intégrer la rhétorique de l’anti-terrorisme à son arsenal conceptuel. Les divergences d’interprétations au sujet du Hezbollah montrent surtout que l’adjectif terrorisme relève moins de l’ordre du droit, que de l’ordre du dire.
Domaines
Science politique
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