Construire la faute : la perfidie de l’empereur byzantin dans les sources latines de la première croisade
Résumé
Timeo Danaos et dona ferentes. (Virgile, Énéide, Livre II) Cette phrase de Virgile illustre tout à fait les relations complexes de méfiance et de fascination qui se sont instaurées entre les chefs croisés et l'empereur byzantin au cours de la première croisade. Les Occidentaux se sont méfiés des Grecs et, dans les chroniques, c'est en grande partie sur eux qu'est rejetée la faute, manquement moral qui consista à placer la conquête ou la reconquête de terres au centre des motivations de la croisade. Travailler sur les croisades implique
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