». Du-quechua-yachay and L. E. Luna, « the yachay is at the same time a visible manifestation of shamanic knowledge, the place where the spirits are contained, and even the spirits themselves » (1986b : 112) Et plus loin, il précise : « The yachay is the quintessence of the spirit of the various plant-teachers, p.115, 1986.

. Tsuwájatin-désigne-le-médecin-herboriste-selon-don and . Walter, Le tsuwájatin travaille avec les plantes Le chaman ou « medico chupador » s'appelle iwishín. J. M. Guallart dit à son sujet : « Es el hombre que puede manejar las fuerzas invisibles que dan su poder a los seres de la naturaleza » (1989 : 135) Celui qui utilise son pouvoir à mauvais escient

L. Girault, 274) cite dans son ouvrage une plante utilisée par le Kallawaya dont le nom quechua est kamalampi et le nom espagnol, amargo ; son écorce renferme un principe amer utilisé notamment comme fébrifuge. Il s'agit d'une Simaruba, 1984.

E. Luis, Luna relève les traductions suivantes : « rendre courageux » (Von Hagen), hoja para exhalar qu'il traduit par leave to make you like a spirit, Naranjo), p.171, 1986.

D. and P. Deshayes, nishi signifie « liane » et pae l'effet de la boisson obtenue à partir de cette liane (2001 : 192) Pour sa part, Kenneth M, p.28, 1997.

C. Clusia-minor and L. , seule espèce présente à la fois dans les départements de San Martin et d'Ucayali ; celle-ci croît entre 0 et 500

. Dans-les-andes-quechua,-mélangée-À-la-chicha, une autre espèce (Nicotiana rustica var. rustica L.) provoque une mauvaise ivresse, censée détourner l

F. Michael, Brown distingue trois types de toé : baikuá (Datura sanguinea, bíkut (D. suaveolens) et tsúak (D. suaveolens), p.210, 1984.

D. Lorsqu-'il-donne-le-toé-pour-soigner and . Walter, tsuwájatin aguaruna, boit l'ayahuasca à deux moments : avant la cure « afin de voir comment il (son patient) va, qui lui a fait du mal et comment va-t-il s'en sortir

J. Et-du-chaman-yagua-rencontré-par and . Chaumeil, « Quelqu'un me souffle sur le visage fu fu uuuuuuuuuuu, j'écarte les yeux, c'est un homme. Il me dit alors : -Je suis la mère de l, p.46, 2000.

. Le-liquide-est-un-mélange-de-tabac, ayahuasca, d'abord porté à ébullition, puis, hors du feu, additionné de feuilles de tabac hachées. Avant que le clystère soit injecté dans le rectum de la personne

. Le-daño-ou-envoûtement,-conséquence-de-l-'envidia, ou comme moyen utilisé pour se venger. Il est surtout invoqué lors de maladies à répétition appelées mala suerte, « malchance » : douleurs musculaires, hémorragies, suffocation, etc. Il est transmis par la nourriture ou projeté sous forme d

». Pour-résumer,-le-chaman-est-celui-«-qui-gagne-la-chance and . Hamayon, 1995 : 421) dont ont besoin les hommes. Cette notion de chance traduit précisément la relation de l'

. La-cure-est-toujours-la-répétition and . Par-le-chaman, est-à-dire de la crise initiale Rejoignant cette idée, Georges Lapassade écrit que « toute déviance est conçue comme la répétition, toujours renouvelée, de la première rébellion. Le démon se sert de sa victime, vue comme irresponsable, pour tenter à chaque fois de répéter la révolte initiale. Ce faisant, il introduit et maintient dans le monde une division (diabolos ) qui oppose l'ordre et le désordre, p.82, 1995.

. Pour-don-carlos, En se retirant dans la forêt, l'individu se retire de ce monde-ci pour accéder au monde-autre. Il transcende les limites de l'espace et du temps, à la fois sociale, c'est la retraite, et individuelle, c'est le voyage de l'âme. Au début de l'apprentissage, l'une conditionne l'autre. Plus tard, le praticien qui entre en transe, comprise et exprimée explicitement comme un mouvement de l'âme, répond à un besoin thérapeutique : rétablir un équilibre. Il atteste d'un savoir acquis auprès du monde-autre

B. Sébastien, Les modalités de la transmission d'un savoir, Initiation chamanique dans la selva alta (Tarapoto) et les vallées inter-andines (Cuzco), thèse de doctorat, Strasbourg, non publiée. Sébastien Baud L'ingestion d'ayahuasca parmi les populations indigènes et métisses de l'actuel Pérou, 2003.

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