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. Ibid, On peut relever que la saignée n'est pas pratiquée toute l'année et le berger doit tenir compte des variations physiologiques que connaissent ses bêtes à certaines saisons. Ainsi, en octobre et en novembre, « est deffendue la seignée » car « les bestes ne sont pas encore refroidies » (Ibid, pp.162-140

. Ibid, Notons que la maladie, que Jean de Brie lie à la consommation de muguet sauvage, est identifiée par une opération qui suit le même principe Si la brebis est enflée, le berger « doit premièrement fendre les oreilles, et se par les oreilles sault le venin jaulne ou aultre, il doit savoir que la beste est en péril de mort, pp.162-91

S. La-pratique-de-la-saignée-semble-plus-courante, est sans doute parce que celui-ci est considéré comme plus apte à supporter ces manipulations chirurgicales, même si on voit dans plusieurs traités l'attention particulière portée à la douleur que peut supporter l'animal Au contraire, chiens et moutons sont plus fragiles. On peut aussi se demander si la technicité nécessaire à ces opérations n'entraînait pas un surcoût dans l'entretien des bêtes. Dès lors, le cheval, animal à la fois prestigieux et utile à la guerre et au transport, serait l'objet de plus d'attention et les hippiatres considérés comme des vétérinaires d'élite, alors que bergers et valets de chiens n'usaient que de savoirs rudimentaires, quitte à faire appel au maréchal en cas de difficulté. Ceci expliquerait l'importance prise par l'hippiatrie, et pour les mêmes raisons par la fauconnerie, dans la rédaction des traités vétérinaires, alors que les soins aux autres animaux sont relégués dans de courts chapitres de livres consacrés à l'économie rurale. Leur lecture croisée permet en tout cas de mettre en lumière la médecine vétérinaire médiévale comme un ensemble cohérent et moins cloisonné qu'il n'y parait

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