, Pour plus de détail sur ce royaume se reporter à Feeley-Harnik G., A Green Estate. Restoring Independence in Madagascar, vol.627, 1991.

, Mémoire des travaux du génie à Mayotte et dépendances, ANOM madc288d710, vol.31, p.1850

, ANOM madc288d710

, ANOM madc288d710, Concessions de Nossi-Bé, p.1855

, ANOM madc286d693, pp.1-1859

, Les Bemihisatra avaient en partie suivi la fortune du jeune ampanjaka Anono, le fils de Tsiomeko à Nosy Lava. Les Bemazava avaient quant-à-eux choisi l'exil à Ankify

, Aussi connu aussi sous le nom de Rano, fils de l'ampanjakabe Tsiomeko et de l'ampanjaka antankarana Derimany

, Andriantsoly fut l'ampanjakabe qui céda Mayotte à la France par le traité du 25 avril 1841

, « Arrêté du 11 mai 1866 concernant l'organisation administrative et divisions territoriales », Annuaire de Mayotte et dépendances, Imprimerie nationale, p.36

, Le nombre des quartiers était porté à cinq en 1884, en créant un nouveau canton dont le centre était Ambanoro voir à ce sujet : « Décision du 29 mai 1884 indiquant les renseignements que devront désormais fournir les postes de police », Bulletin officiel de Nossi-Bé, p.125, 1884.

, « Arrêté du 11 mai 1866 concernant l'organisation administrative et divisions territoriales », Annuaire de Mayotte et dépendances, Imprimerie nationale, p.36

, engagés : « travaillaient dans les champs de canne sans se douter que les coups de rotin que leur donnaient les commandeurs endommageaient le cuir d'engagés volontaires et non celui d'esclaves ordinaires, Esclaves de la canne à sucre : engagés et planteurs à Nossi-Bé, Madagascar 1850-1880, l'Harmattan, vol.310, p.49, 1892.

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, de l'indigénat devait être l'étape supérieure, marquant la mainmise des investisseurs européens

. Pourtant, Cependant, malgré les Indépendances, les structures héritées de la colonisation sont restées la norme. La forme de l'Etat, la territorialité coloniale ont été souvent appropriées aux nouveaux usages des états indépendants. Il n'est pas étonnant de constater que la structure territoriale de la commune de Nosy Be soit encore aujourd'hui héritée de la territorialisation coloniale de 1865. 104 Par ailleurs, il est éloquent de constater que la répartition des prérogatives entre représentants de l'Etat et dynasties locales, amorcée avec la colonisation, soit toujours un élément crucial dans le maintien des autorités provinciales à Madagascar. Enfin, le regard porté quotidiennement sur l'Etat par nombre de Malgaches, ne s'est pas forcément métamorphosé en attachement sentimental et bienveillant. Aujourd'hui dans le Nord de Madagascar et dans bien d'autres provinces, il n'est pas rare d'entendre la réprobation des habitants quant aux actes de l'autorité étatique, confondu avec le pouvoir merina, souvent excessivement assimilé à une puissance colonisatrice héritière du Royaume de Madagascar. 105 Bien souvent, le fanjakana 106 est rejeté, administratives, territoriales et répressives, furent sans cesse réappropriées selon les besoins de chaque colonie. Les formules répressives de l'organisation coloniale ont peu à peu disparu (prestations, code de l'indigénat)

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, Se reporter au sujet de cette délicate question à l'article de Dominique Bois : « Empire merina, royaume malgache, Raison-Jourde Françoise & Randrianja Solofo, La nation malgache au défi de l'ethnicité, Karthala, pp.91-106, 2002.

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