Céleste ou déchu. D’un clochard l’autre dans le cinéma français
Résumé
Images de la liberté ou de la misère, antisocial ou exclu, comique ou tragique, déchu ou sage, souvent interprété par une « gueule » ou une « tronche » (Michel Simon, Raimu, Denis Lavant, Guillaume Depardieu), le clochard apparaît sous bien des aspects dans le cinéma français. Suscitant pitié ou mépris, opposant mendicité matérielle versus quête spirituelle, trouvant solidarité ou se heurtant à l’indifférence, le clochard est désormais associé à d’autres populations, immigrés, sans domicile fixe. Depuis les années 1970, sous l’effet de la crise, la pauvreté prend en effet d’autres visages, plus jeunes, faisant la manche dans la rue, vivant en foyer, tout en s’étendant à de larges couches de population.
Films : Boudu sauvé des eaux, Jean Renoir, 1932 ; Les chiffonniers d’Emmaüs, Robert Darène, 1955 ; Le signe du lion, Eric Rohmer, 1959 ; La voie lactée, Luis Buñuel, 1969 ; Bako, l’autre rive, Jacques Champreux, 1979 ; Sans toit ni loi, Agnès Varda, 1985 ; La légende du Saint-Buveur, Ermanno Olmi, 1988 ; Hiver 54, l’abbé Pierre, Denis Amar, 1989 ; Les Amants du Pont-neuf, Leos Carax, 1991 ; La faute à Voltaire, Abdellatif Kechiche, 2001 ; Versailles, Pierre Scholler, 2008.
Mots clés
clochard
Boudu sauvé des eaux
Jean Renoir
Les chiffonniers d’Emmaüs
Robert Darène
Le signe du lion
Eric Rohmer
La voie lactée
Luis Buñuel
Bako
l’autre rive
Jacques Champreux
Sans toit ni loi
Agnès Varda
Hiver 54
l’abbé Pierre
Denis Amar
La légende du Saint-Buveur
Ermanno Olmi
Les Amants du Pont-neuf
Leos Carax
La faute à Voltaire
Abdellatif Kechiche
Versailles
Pierre Scholler.