Céleste ou déchu. D’un clochard l’autre dans le cinéma français - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue CinémAction Année : 2013

Céleste ou déchu. D’un clochard l’autre dans le cinéma français

Nicolas Schmidt

Résumé

Images de la liberté ou de la misère, antisocial ou exclu, comique ou tragique, déchu ou sage, souvent interprété par une « gueule » ou une « tronche » (Michel Simon, Raimu, Denis Lavant, Guillaume Depardieu), le clochard apparaît sous bien des aspects dans le cinéma français. Suscitant pitié ou mépris, opposant mendicité matérielle versus quête spirituelle, trouvant solidarité ou se heurtant à l’indifférence, le clochard est désormais associé à d’autres populations, immigrés, sans domicile fixe. Depuis les années 1970, sous l’effet de la crise, la pauvreté prend en effet d’autres visages, plus jeunes, faisant la manche dans la rue, vivant en foyer, tout en s’étendant à de larges couches de population. Films : Boudu sauvé des eaux, Jean Renoir, 1932 ; Les chiffonniers d’Emmaüs, Robert Darène, 1955 ; Le signe du lion, Eric Rohmer, 1959 ; La voie lactée, Luis Buñuel, 1969 ; Bako, l’autre rive, Jacques Champreux, 1979 ; Sans toit ni loi, Agnès Varda, 1985 ; La légende du Saint-Buveur, Ermanno Olmi, 1988 ; Hiver 54, l’abbé Pierre, Denis Amar, 1989 ; Les Amants du Pont-neuf, Leos Carax, 1991 ; La faute à Voltaire, Abdellatif Kechiche, 2001 ; Versailles, Pierre Scholler, 2008.
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Dates et versions

halshs-01476360 , version 1 (24-02-2017)

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Citer

Nicolas Schmidt. Céleste ou déchu. D’un clochard l’autre dans le cinéma français. CinémAction, 2013, De la pauvreté, dirigé par Andrea Grunert, 149, pp.52-58. ⟨halshs-01476360⟩
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