Les usages « sauvages » de l’image. Retours sur une expérience profane de la sociologie visuelle - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Images du travail, travail des images Année : 2017

Using images on the loose. Experience feedbacks on an ordinary practice of visual sociology

Les usages « sauvages » de l’image. Retours sur une expérience profane de la sociologie visuelle

Résumé

Some sociologists – of which I am part – do not use (or use very few) images in their research, and such a (non) choice is often overlooked. Yet, images ay provide valuable lessons in terms of methods and analysis if one considers them as empirical datas and research tools as well as materials for eeding back the results of the research. This article shows that this heuristic otential also concerns “wild uses” of images, that is, partial, more or less rationalized and controlled uses carried out by a sociologist who was not familiar of visual studies. Here, images were entangled in social relationships involving the researcher, respondents and readers/listeners of the research, and were useful in several ways: taking an inventory of the “seen” and unseen” within the ethnographic work, producing lay discourses about the object and therefore, new empirical datas, and support further thoughts on the – aestheticized, enchanted, partial, etc. – relation of the researcher towards its fieldwork. Thus, this article does not advocate for a use at all costs of images, but rather
Certains sociologues – dont je fais partie – ne font pas ou peu usage de l’image, et ce (non) choix relève souvent d’un impensé. Les images sont ourtant riches d’enseignements sur le plan analytique et méthodologique, en tant que matériaux empirique, dispositifs de recherche ou support de estitution des résultats. Or, ce potentiel heuristique peut aussi valoir dans le cas d’usages « sauvages » des images, c’est-à-dire parcellaires, plus ou moins rationalisés et contrôlés, par une sociologue peu habituée à la pratique de la sociologie visuelle. Dans l’écheveau de relations sociales mpliquant le chercheur, les enquêtés et les récepteurs de ces travaux de recherche, les images ont ici pu être utiles à plusieurs égards : réaliser un nventaire du « vu » et de « l’invisibilisé » par l’ethnographie, produire des discours profanes sur l’objet et donc de nouveaux matériaux empiriques, ou ncore servir de support à l’analyse du rapport – esthétisé, enchanté, partiel, etc. – du chercheur à son terrain. Cet article n’est donc pas un plaidoyer pour n usage à tout prix des images, mais plutôt une invitation à explorer les possibles qu’elles recèlent y compris par des profanes de la sociologie visuelle.
Fichier principal
Vignette du fichier
Bajard Flora-les usages sauvages de l'images.pdf (1.14 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Accord explicite pour ce dépôt

Dates et versions

halshs-01476165 , version 1 (24-02-2017)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-01476165 , version 1

Citer

Flora Bajard. Les usages « sauvages » de l’image. Retours sur une expérience profane de la sociologie visuelle. Images du travail, travail des images, 2017, 3, pp.[En ligne]. ⟨halshs-01476165⟩

Collections

CNRS UNIV-AMU LEST
218 Consultations
678 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More