, Pour le texte des Res Gestae, voir l'édition et la traduction établies par John Scheid, Res Gestae Divi Augusti (Hauts faits du divin Auguste), p.10, 2007.

, Voir aussi 27.1 ; 30.1-2 ; 32.2 ; et l'association entre Auguste et le peuple romain au §26.3. Sur le double sens d'imperium, voir J. S. RICHARDSON, « Imperium Romanum: Empire and the Language of Power, Journal of Roman Studies, vol.81, pp.1-9, 1991.

A. Clifford, Imperial Ideology and Provincial Loyalty in the Roman Empire, p.28, 2000.

P. Voir and X. Histoires,

, Corpus Inscriptionum Latinarum I, vol.2, p.728

J. Voir, F. Rufus, and «. Romani, A Note on the Origin of Dea Roma, Mnemosyne, vol.31, pp.280-281, 1978.

B. Boscoreale-;-voir-françois and L. Trésor-d'orfèvrerie-romaine-de-boscoreale, , 1986.

V. Michael, H. Crawford, . Roman-republican-coinage, ;. Cambridge, and . Sydenham, Sur les représentations du Genius et sur son rôle dans l'idéologie impériale, voir Jean BERANGER, Principatus. Études de notions et d'histoire politiques dans l'Antiquité gréco-romaine, vol.I, pp.411-427, 1973.

K. Hille, . Der-römische-genius, F. H. Heidelberg, and . Verlag, , 1974.

. Sur-le-culte-de-dea-roma, M. De-ronald, and «. Roma, Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, pp.950-1030, 1991.

. Songeons-au-mot-d'ovide, Romanae spatium est Urbis et orbis idem » (OVIDE, Fastes II, vol.684

W. Voir-À-ce-sujet-moshe and «. Jerusalem, A Political and Spiritual Capital, Capital Cities: Urban Planning and Spiritual Dimensions, pp.15-40, 1998.

P. Voir and V. I. Histoires, , vol.56

, De haruspicum responsis 19 (CICERON, Discours, t. XIII, 2, texte établi et traduit par Pierre Wuilleumier et Anne-Marie Tupet, pp.45-46, 1966.

, Sur la traduction iconographique, dans l'espace urbain, de la conviction que la providence oeuvrait aux côtés des Romains depuis la fuite d'Énée de Troie, voir Paul ZANKER, The Power of Images in the Age of Augustus, pp.201-210, 1988.

O. Horace and . Iii, Sur la piété romaine, voir Pierre BOYANCE, « Les Romains, peuple de la Fides, trad. François Villeneuve, Paris, Les Belles Lettres, vol.6, p.110, 1970.

, Guillaume Budé, vol.23, p.419, 1964.

, Quand faire, c'est croire : les rites sacrificiels des Romains, sur le respect scrupuleux des rites par les Romains, voir John SCHEID, pp.851-853, 2005.

A. Lui, « D'autres exécuteront plus délicatement des bronzes pleins de vie, je le crois volontiers, ils tireront du marbre des figures vivantes, ce seront de meilleurs avocats, ils décriront de leur baguette les mouvements du ciel, ils diront le lever des constellations. Toi, Romain, pense à gouverner les peuples sous ton commandement (ce seront là tes arts), à faire régner la paix dans le bon ordre, à épargner ceux qui se soumettent et à réduire par les armes les orgueilleux, Michel/Les Belles Lettres, p.210, 2012.

. Philon-d'alexandrie, Legatio ad Caium 146-147, trad. André Pelletier, Alexandrie, vol.32, pp.171-173, 1972.

. Dans-la-littérature-rabbinique and . Pourtant-globalement-hostile-À-rome, on trouve un texte expliquant que si l'Empire romain (« le royaume de la terre ») peut être déclaré « bon », c'est parce que cet empire administre la justice pour les « créatures » ; en d'autres termes, les Romains font régner un minimum d'ordre et de justice et cela doit être porté à leur crédit 29, Or, vol.12, pp.1-3

, les descendants d'Abraham, en qui toutes les nations sont appelées à être bénies, sont porteurs d'un projet similaire, associé le cas échéant à une figure de messie royal : il s'agit de faire advenir un monde de paix, de mettre fin aux guerres, de rallier les nations au Dieu d'Israël et de faire régner sa Loi. D'un point de vue juif, Rome se substituait donc à Israël en prétendant faire advenir des « temps messianiques » à la romaine 30, Isaïe, vol.11, pp.1-10

, Empire romain constitua malgré tout un défi nouveau pour les Juifs, confrontés pour la première fois de leur histoire à l'impérialisme d'un peuple dont les prétentions pouvaient leur apparaître étrangement similaires aux leurs. La perception de cette proximité et de cette rivalité fut pour certains si nette qu'elle se traduisit par le choix d'assimiler Rome à Esaü, le frère jumeau d'Israël selon le récit de la Genèse 31 . Certains ont vu dans l'identification de l'Empire romain avec Esaü, très fréquente dans la littérature rabbinique, une réaction à la christianisation de l'Empire 32 . Mais cette identification est bel et bien attestée avant le IV e siècle de notre ère, et cela s'explique par le fait qu'à bien des égards, surtout après la fondation d'Aelia Capitolina, Même si l'on peut trouver des points de comparaison entre la domination romaine et celle des empires précédents

, La rédaction finale de Genèse Rabbah date d'environ 400, mais les traditions qui s'y trouvent peuvent être plus anciennes, vol.13

B. Katell and . Philo, s Perception of the Roman Empire, Judaism, vol.42, pp.166-187, 2011.

, Sur cette identification, voir Gerson COHEN, Esau as Symbol in Early Medieval Thought

A. Altmann, Jewish Medieval and Renaissance Studies, pp.19-48, 1967.

B. Katell, . The-rabbis-write, and L. Back!-l'enjeu-de, Revue de l'histoire des religions, vol.234, pp.165-192, 2016.

. Voir, N. Jacob, and P. Rome-in-classical, Judaism, 1984.

. Id, Judaism in the Matrix of Christianity, pp.73-87, 1986.