Reconnaître l’autre comme “mon semblable, mon frère” - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2016

Reconnaître l’autre comme “mon semblable, mon frère”

Résumé

Ce titre n’est pas directement inspiré du dernier vers du poème « Au lecteur », dans lequel Baudelaire apostrophe justement le lecteur : « – Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère ! », mais d’une interview d’André Brink, l’auteur sud-africain, sur France Culture en 2006, dans laquelle il s’exprimait sur les questions d’apartheid et de racisme. La superposition de ces deux auteurs reflète bien les préoccupations d’une traductrice : le problème de la représentation de l’altérité, qui est une constante en traduction littéraire, et celui du lecteur à qui tout texte est destiné. Elle convient aussi parce que aussi bien le poète français que l’auteur afrikaans accordait aux questions stylistiques, chacun à sa façon et selon son type d’écriture, une importance primordiale. En effet, reconnaître l’autre comme son « semblable », son « frère » ou sa sœur, c’est, en quelque sorte, parvenir à entrer en communion. Acte éprouvant, parce qu’il actionne toutes les sensibilités de l’être traduisant.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-01429491 , version 1 (08-01-2017)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-01429491 , version 1

Citer

Christine Raguet. Reconnaître l’autre comme “mon semblable, mon frère”. La Traversée : 1980-2015, ETIB, Université Saint-Joseph, Beyrouth, Nov 2015, Beyrouth, Liban. ⟨halshs-01429491⟩
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