COMPOSITION D'UN PAYSAGE URBAIN REPRÉSENTATIONS D'UN LIEU OÙ SE PERDRE (MICHEL COLLOT – DANIEL FARIA) - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue REVISTA CEM CULTURA, ESPAÇO E MEMORIA Année : 2014

COMPOSITION D'UN PAYSAGE URBAIN REPRÉSENTATIONS D'UN LIEU OÙ SE PERDRE (MICHEL COLLOT – DANIEL FARIA)

Résumé

The «landscape» phenomenon has in literature often been related to natural spaces to which we are invited for example by bucolic poetry surrendered to the locus amoenus.However,Michel Collot affirms in his last book that the city, even if deprived of horizon by its modern configuration and extension, can also take the form of a landscape. Our objective is to question the image of the city, seen as landscape, in the poetry of Daniel Faria. Similarly,such a perspective can be realized only if we are able to extract the notion of landscape from its rigorous concept; this is our proposal in this paper based on Michel Collot's last reflection.
En sa qualité d'urbaniste, Paul Virilio n'a cessé de s'interroger quant à la perception du paysage urbain, à son face-à-face, comme si nous n'étions jamais devant la ville mais tou-jours dedans. Un tel positionnement du sujet va alors à l'encontre de la notion de pay-sage, car il est dépourvu de la distance nécessaire à une vue d'ensemble. Nous trouvons cette problématique dans L'espace critique où P. Virilio demande: «À quel moment la ville nous fait-elle face?» 1. Dans un ouvrage récent, Michel Collot semble répondre à l'interro-gation du philosophe français: La ville devient paysage dès qu'elle est perçue par un sujet comme insérée dans son envi-ronnement et formant avec lui un ensemble dont la cohérence sensible est porteuse de sens. Or, c'est une telle perception qui est aujourd'hui rendue souvent difficile par l'extension des mégapo-les contemporaines, ces endless cities dont le centre est partout et la circonférence nulle part, et dont les limites se diluent au profit d'une périurbanisation, voire d'une rurbanisation généralisée. Au sein de ce tissu urbain indifférencié, le citadin se sent parfois perdu, fautes de repères 2. Il en ressort une chose fondamentale: c'est le regard qui toujours transforme tout site en paysage. Toutefois, pour que la ville puisse être appréhendée et perçue comme paysage
: O fenómeno «paisagem» tem sido, no campo literário, quase sempre relacionado com espaços naturais a que nos convida por exemplo a poesia bucólica rendida ao locus amoenus. Contudo, Michel Collot, no seu último livro, afirma que a cidade, ainda que desprovida de horizonte pela sua configuração moderna e extensão, também se torna paisagem. O nosso propósito passa por interrogar a imagem da cidade, como paisagem, na poesia de Daniel Faria. Do mesmo modo, uma tal perspectiva só é realizável se conseguirmos extrair a noção de paisagem da sua rigorosa fundamentação; trabalho a que nos propomos à partir do último pensamento de Michel Collot. Palavras-chave: Paisagem; Construção; Cidade; Poesia.

Domaines

Littératures
Fichier principal
Vignette du fichier
12829.pdf (228.86 Ko) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte

Dates et versions

halshs-01425147 , version 1 (03-01-2017)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-01425147 , version 1

Citer

Paolo Alexandre Nene. COMPOSITION D'UN PAYSAGE URBAIN REPRÉSENTATIONS D'UN LIEU OÙ SE PERDRE (MICHEL COLLOT – DANIEL FARIA). REVISTA CEM CULTURA, ESPAÇO E MEMORIA, 2014, Paisagem, 4, http://ler.letras.up.pt/site/default.aspx?qry=id04id1349id2674&sum=sim. ⟨halshs-01425147⟩
90 Consultations
598 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More