. Le-manuscrit-italien-porte-un-titre-laconique, Selon Edvige Galza, l'éditrice du facsmilé, il a été rédigé en 1920 par la pianiste française Vera Lotar, qui l'a alors laissé à Bologne 65 Aucune autre source que la tradition orale et familiale n'est malheureusement citée pour étayer ces affirmations Quant à l'explication de l'étrange association Liszt/Schenker, Edvige Galza suppose que Heinrich Schenker, qui avait 18 ans à la mort de Liszt, aurait pu assister à ses leçons et l'entendre parler des Préludes dans des termes qu'il aurait alors retranscrits. Cette hypothèse semble peu solide pour deux raisons principales. Premièrement, à notre connaissance, on ne connaît (encore) aucun lien direct entre Liszt et Schenker, qui fut vraisemblablement élève de Mikuli à Lemberg (Lvov) avant de s'installer à Vienne en 1884 66 Bien sûr, cela ne veut pas dire que Schenker n'ait pas pu être, comme beaucoup de jeunes gens, assis quelque part au fond de la Hofgärtnerei ou à l'Académie de musique de Budapest pendant une leçon du vieux maître. Mais quoi qu'il en soit, cela ne suffirait pas à le qualifier d' « élève de Liszt » 67 . Malheureusement, les journaux et les lettres de Schenker disponibles en ligne grâce au projet Schenker Documents Online, dirigé par Ian Bent et William Drabkin 68 , ne remontent qu'à 1896. Impossible, donc, de percer grâce à eux le mystère d'un hypothétique lien entre Schenker et Liszt, Preludi ? Chopin ». Et pour seule signature plusieurs oeuvres de Chopin apparaissent dans les carnets de leçons tenus pas Schenker, notamment ses Préludes, 1910.

. Octobre, Schenker avait déjà cité l'édition de Klindworth : « G dur ?Nocturne ?op

T. U. Fingersatzstudien, Konfrontirung mit Klindworth ; von den unwahren 65 Interpretazione letteraria dei Preludi di Chopin attribuita a Liszt, p.5

D. 68-schenker and . Online, The Correspondence, Diaries, and Lessonbooks of Heinrich Schenker (1868- 1935), http://mt.ccnmtl.columbia, p.50

«. Tous-lui-donnent-pour-titre, ». Duell, B. Duello, and E. , mais la cause de ce duel n'est jamais le même Kapp (C) évoque la jalousie de Chopin et une scène de ménage avec George Sand La traduction italienne (D) ne mentionne ni Chopin ni George Sand, ni le sentiment de jalousie ; elle commence avec l'évocation de deux héros anonymes qui s'élancent l'un contre l'autre avec leurs sabres étincelants qui concordent toutes les trois. Ici, l'identification des protagonistes explicite la cause du duel : ce sont Chopin et Liszt qui s'affrontent, Voici ce qu'on lit dans la version manuscrite primitive rejetée (A) : « Duell zwischen Liszt u. Chopin (auch davon hat mir Lenz erzählt) 90 . » Et dans la version éditée (B), qui correspond à quelques détails de rédaction près au texte des Memoiren

. Duell, erzählte mir Lenz in Petersburg ein Schüler Chopin's, welcher extra nach Paris reiste, um mit Chopin dessen Mazurkas zu studieren, die er als « eine Literatur für sich » bezeichnete Chopin war bekanntlich sehr eifersüchtig und hatte wohl auch Grund dazu ; es spielt sich hier eine solche Scène ab, wo die beiden Helden mit blitzendem Säbel gegen einander einstürzen. ? Man bemerke die 2 zusammenhängenden Noten rechts, welche nach oben gehen und vergleiche damit die beide Kämpfenden, wie sie sich einander nahern (crescendo) um wieder zurück und dann vorzurücken

. Dans-cette-interprétation, les deux pianistes se livrent un combat dont l'objet est certainement George Sand

. Weimar, avait alors trouvé son moyen d'expression que dans des oeuvres de grande dimension qui devaient l'aider ? c'était du moins son désir ? à se faire reconnaître comme compositeur après que sa renommée de pianiste n'eut étouffé sa carrière Cette place de créateur, Chopin l'avait obtenue bien avant lui. C'est un décalage entre l'interprète et le compositeur que Legouvé avait très finement ressenti dès 1840, en écrivant que Chopin était les deux à la fois alors que le Liszt compositeur, devait encore éclore 97, Mais ce décalage, ce Liszt-en-devenir, est sans doute ce qui fait aujourd'hui la richesse des écrits de Liszt sur Chopin

E. Legouvé-À-liszt-la-mara, Briefe hervorragender Zeitgenossen an Franz Liszt, Breitkopf & Härtel : Leipzig 1895, pp.1824-1854, 1840.