Economie vivrière et alimentation carnée en Grèce méridionale du Néolithique moyen à la fin de l’âge du Bronze
Résumé
Les restes osseux animaux issus des fouilles archéologiques ne sauraient être systématiquement comptabilisés et modélisés en terme de troupeaux ou de gibiers sauvages disponibles dans l'environnement proche d’un site. En effet, les ossements des contextes d'habitat témoignent avant tout de parts de viande consommées, ce qui n'indique en rien que les animaux en question représente l'image exacte du troupeau élevé et entretenu par le consommateur. Parallèlement, tous les éléments appartenant à des animaux sauvages ne témoignent pas systématiquement d'un modèle de prédation. Nous aborderons ici, à travers les assemblages archéozoologiques de trois sites du Péloponnèse (Grèce), non pas l'économie de gestion animale, mais la pratique de l'exploitation des carcasses animales, de leurs produits, pour chercher à en déduire des pratiques, des savoir-faire culinaires. Dans cette perspective, on a recours à l'analyse taphonomique et l'étude des traces d'origine anthropique liées à la découpe et à la préparation des carcasses de façon à considérer l'animal non plus comme une "valeur", mais plutôt comme un "ingrédient".
Domaines
Archéologie et Préhistoire
Origine :
Accord explicite pour ce dépôt
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