Rewriting Shakespeare: Shakespeare’s early modern readers at work - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Etudes Epistémè : revue de littérature et de civilisation (XVIe - XVIIIe siècles) Année : 2012

Rewriting Shakespeare: Shakespeare’s early modern readers at work

Résumé

While Shakespeare may have written solely for the stage, his text has been configured and transformed since the sixteenth century by the print cycle, which enabled it to survive. This was a cycle in which readers, publishers, as well as other interpreters of Shakespeare’s text played an important role. In this article, I look at the important work of renovation of the printed text accomplished by early modern readers of Shakespeare’s editions. Whether they worked inside books or whether they made manuscript books (commonplace books, miscellanies, diaries) out of printed editions, their task, to some extent, was never to reach completeness. But it was never synonymous with failure for all that. Individually and as a whole, the open-endedness of their venture meant that, however partial their efforts, their way of relating to texts continued to be informed by a genuine interest in past writings and by a strong desire to invent a future for them. In writing themselves thanks to Shakespeare, they rewrote Shakespeare and allowed others to write themselves through Shakespeare’s texts. In addressing these issues, I am using manuscript and printed material from the Folger Shakespeare Library, Washington, DC.
Même si Shakespeare a sans doute écrit principalement pour la scène, son texte fut conditionné et transformé par une succession d’éditions imprimées qui lui permirent de se perpétuer. Or, ces éditions doivent leur existence aux générations d’éditeurs, de lecteurs et d’autres interprètes du texte shakespearien. Cet article s’intéresse en effet aux pratiques des premiers lecteurs de Shakespeare, qui furent source de renouveau pour le texte imprimé. Qu’ils travaillent entre les couvertures des livres, ou qu’ils transforment les œuvres imprimées en manuscrits (livres de lieux communs, de mélanges, carnets), leurs actions étaient destinées à ne jamais s’accomplir totalement. Mais celles-ci ne furent pas pour autant synonymes d’échec. Tant sur le plan individuel que collectif, et malgré le caractère à jamais inachevé de leur projet, leur manière d’aborder les textes ne cessa pas de témoigner d’un authentique intérêt pour les écrits du passé et d’une volonté forte de leur forger un avenir. En annotant et en réécrivant le texte shakespearien, ils se réinventèrent et réinventèrent Shakespeare, tout permettant à d’autres de se réinventer à leur tour. Pour illustrer son propos, cet article s’appuie sur un certain nombre d’éditions imprimées et de manuscrits se trouvant à la Folger Shakespeare Library de Washington, D.C.

Mots clés

Dates et versions

halshs-01398321 , version 1 (17-11-2016)

Identifiants

Citer

Jean-Christophe Mayer. Rewriting Shakespeare: Shakespeare’s early modern readers at work. Etudes Epistémè : revue de littérature et de civilisation (XVIe - XVIIIe siècles), 2012, Acts of writing, 21, pp.18. ⟨10.4000/episteme.400⟩. ⟨halshs-01398321⟩
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