, Pour mieux différencier psychologie cognitive, psycholinguistique et psycholinguistique textuelle, on se référera à l'ouvrage de Pierre Coirier, 1996.

, comme si elles n'étaient pas le fait d'un sujet connaissant, comme si elles existaient en soi et pour soi, en dehors de personnes aptes à les mettre en oeuvre. Cette position de principe amène à impliciter le rôle de celui qui comprend, lecteur, auditeur, à ne pas le théoriser en tant que tel dans sa complexité mais à le réduire aux compétences et connaissances qu'il met en oeuvre, présupposé bien utile à la formalisation et à la modélisation, et qui résulte au demeurant du postulat initial consistant à déduire le fonctionnement cognitif humain à partir de sa simulation informatique, postulat qui va de pair avec un autre

P. Coirier, D. Gaonac'h-et, and J. M. Passerault, 119] faisant état, dans les modèles de la compréhension selon Johnson-Laird et selon van Dijk et Kintsch, du passage successif d'une représentation de la surface linguistique à une représentation propositionnelle, puis à une représentation cognitive intégrant des informations extratextuelles? ». D'où aussi, par extrapolation de cette conception, une réduction de la traduction elle-même à la conversion des signes linguistiques en d'autres signes linguistiques, Conception à mettre en relation avec les propos de, 1996.

, Le propre du cognitivisme consiste précisément à rendre compte des processus internes échappant à l'observation comportementale directe, à la différence du connexionnisme qui, moyennant la simulation par des neurones formels ou miroirs

, Voir sur ce point et pour le resituer par rapport à la problématique de la traduction, Chapitre X « Traduction et universaux », pp.245-252, 1993.

, L'idée même que les structures répertoriées puissent être « correctes » présuppose la référence à un usage linguistique attesté dans telle ou telle communauté de locuteurs

, Voir à ce sujet Freddie Plassard, 1989.

, Pour plus de précisions sur les représentations propositionnelles, voir Joël Pynte, 1988.

, Voir la définition donnée par Teun Adrianus van Dijk et Walter Kintsch dans Strategies of discourse comprehension

, Pour une description complète de ces structures de connaissances et leur application à la traduction, 1992.

, Pour un examen détaillé du processus de compréhension dans la théorie interprétative de la traduction et dans les modèles cognitifs de la lecture

, Voir le chapitre 4 de cette même thèse sur la typologie des connaissances et leur rôle respectif, et le chapitre 6 sur les différents traitements cognitifs et leur mise en relation avec le processus de traduction

J. Pynte, « les n « propositions » ainsi isolées entrent alors dans la mémoire de travail et son reliées aux m propositions s'y trouvant déjà selon le principe de chevauchement d'arguments ». Sous une formulation un peu absconse, ces propos désignent le « contexte cognitif », au format propositionnel près, format qui trace néanmoins la ligne de démarcation entre modèles cognitifs de la lecture et théorie interprétative de la traduction, 1988.

, Traitement parallèle dont les modèles connexionnistes tentent de rendre compte, toutes proportions gardées, moyennant une simulation sur des neurones formels

C. ,

C. ,

C. ,

M. Pergnier, 260] précise que ce qui permet de passer d'une linguistique de la langue à une linguistique de la parole, 1981.

, Elle renverse au demeurant le postulat cognitiviste de l'immanence de la signification en langue pour affirmer la contingence de cette signification : « il faut une situation de communication et un discours déjà entamé pour qu'apparaisse le sens d'un mot tel qu'il est voulu par le sujet parlant

, Autrement dit, la signification elle-même n'est pas un donné préalable auquel « piocher » lorsqu'on parle, mais la résultante de la mise en oeuvre de la langue dans le discours

, C'est bien ce que vise Seleskovitch lorsqu'elle affirme « Les logiciens découvrent que le sens d'une phrase dépasse la somme des significations que lui attribue la langue

P. Tel-est-bien-le-terme-employé-aussi-bien-par and . Lerat, terminologue, que dans tous les textes normatifs relatifs à la terminologie et à ses applications à la traduction