Is the Adjectival Suffix -al a Strong Suffix?
Résumé
Within the framework introduced by Guierre (1979), this paper challenges the commonly accepted classification of the adjectival suffix -al as a strong suffix through the study of a corpus of pronouncing dictionary data enriched with additional information from other sources such as the Oxford English Dictionary. After a review of the disparities between different analyses and classifications of that suffix in the literature, it is shown that most descriptions previously proposed are problematic. We do find -al in strong endings triggering a direct computation of stress placement, but only in certain specific subclasses. A number of sets ending in -al are highly regular, but -al by itself (i.e. when it is not associated with certain elements preceding it) does not trigger direct computation systematically.
Dans le cadre de l’approche introduite par Guierre (1979), cet article remet en question la classification communément admise selon laquelle le suffixe adjectival -al serait un suffixe contraignant. Pour cela, nous avons eu recours à l’étude d’un large corpus constitué à partir de dictionnaires de prononciation et complété par d’autres sources telles que l’Oxford English Dictionary. Après avoir passé en revue les différentes analyses de ce suffixe dans la littérature, nous montrons que ces descriptions sont souvent inexactes. En effet, si l’on trouve bien -al dans plusieurs terminaisons contraignantes déclenchant un calcul direct du placement accentuel, ce comportement n’est observé que dans certains contextes spécifiques. Certaines sous-classes en -al se comportent de manière tout à fait régulière mais -al seul (c’est-à-dire lorsqu’il n’est pas associé à certains éléments spécifiques le précédant) ne déclenche pas le calcul direct de façon systématique.
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