, Series, vol.95, pp.214-218, 1997.

D. Pour-la, «. Denny, and . Romanesque, Pour le cavalier comme image de la Résurrection, voir Peter K. Klein, « Introduction : The Apocalypse in Medieval Art », The Apocalypse in the Middle Ages, Les peintures romanes de la cathédrale d'Auxerre. Une relecture, vol.25, pp.83-99, 1986.

G. A. Cf and . Bertin, Alfred Foulet, « The Book of Judges in Old French Prose : The Gardner A. Sage Library Fragment, Les cinq textes de la version française faite au xii e siècle pour les chevaliers du Temple, éd. Marquis d'Albon, vol.90, pp.124-126, 1913.

V. Keith and V. Sinclair, Grâce à sa synthèse des hypothèses précédentes, nous savons que les deux commanditaires étaient les plus importants de l'Ordre du Temple en Angleterre. Le premier, maître Richard, était, à l'époque de la rédaction du Livre des Juges, Premier Maître ou Grand Prieur du Temple en Angleterre. Le deuxième, frère Othon de SaintOmer, avait occupé la même position avant 1155 (ca. 1153-1155 ?). Ces deux puissants avaient l, The Earliest Old French Livre des Juges : A Note on the Translator and His Patrons », Neophilologus, vol.81, pp.349-354, 1997.

K. V. , Sinclair cite à ce propos un fragment de la Vie de saint Thomas Becket de Guernes de Pont-Sainte-Maxence où on mentionne l'arrivée de deux frères : l'un d'entre eux était le maître Richard de Hastings (ca, pp.1155-1177

L. Cf, . Bible-d'acre, . Genèse, É. P. Exode, and . Nobel, Pour les relations entre la Bible d'Acre et les deux autres traductions qui la précèdent (Juges et Rois), voir aussi une autre étude : idem, « Les translateurs bibliques et leur public : l'exemple de la Bible d'Acre et de la Bible anglo-normande, vol.66, pp.451-472, 2002.

, Il les met en tête de sa lettre et par la suite ne cite plus l'Ancien Testament. Ceci permet également d'entendre que le rôle du prologue de la traduction anglo-normande des Juges était le même. La richesse de renvois néotestamentaires dont témoigne son prologue sert à masquer leur quasi-absence dans le texte même de la traduction. Il est alors raisonnable de supposer que la traduction du Livre des Juges fait partie d'un discours plus élargi, d'une lecture particulière de l'Ancien Testament. Nous pensons surtout aux peintures de Cressac, dont la célébration des Maccabées allait de pair avec celle des croisés. Cette comparaison, que l'on trouve dans un oeuvre d'art, peut être reportée sur les deux textes, latin et français, que nous venons d'analyser. Si l'on voulait amplifier les conclusions de notre étude, tions chrétiennes. Or, s'il érige un triple modèle pour les tentations des Templiers, c'est parce qu'il a à l'esprit les trois tentations du Christ 1 , mais le manque de renvois aux évangiles de Matthieu ou Luc s'explique par le fait que la tentation dont il parle, celle de la vertu

, Saint Matthieu se servait d'ailleurs des versets de l'Ancien Testament, Il est également raisonnable de supposer que les trois tentations dont parle Hugues sont inspirées de celles racontées par les évangélistes. Lorsqu'il décrivait les tentations du Christ

, Hugues connaissait sans doute ce rapprochement. Il pouvait le trouver dans des sources diverses

. Origène, en valeur du psaume 78 dans une nouvelle liturgie ayant une relation avec la libération de Jérusalem, liturgie créée après la bataille de Hattin 1 . Et puisque nous avons parlé d'automatismes, il ne nous paraît pas étranger à ce sujet de remarquer qu'on peut également trouver un exemple qui lie, Tertullien et d'autres Pères de l'Église considéraient les guerres vétérotestamentaires comme des modèles allégoriques pour les combats spirituels. Christopher Tyerman, God's War : A New History of the Crusades, p.32, 2006.

, Ce dernier a lu trop vite le passage qu'il devait résumer et a parlé de Judas Maccabée au lieu du « peuple de Judas » : Coment le pueple d'Israel apres la mort Josue prierent a Deu qu'il lor donast guior contre les Cananeus, et il lor respondi que Judas Machabeus les guieroit 2, Livre des Juges et les Maccabées de Cressac

, Il faut se souvenir que le psaume 78 est souvent identifié avec la persécution d'Antiochos, en établissant de nouveau une relation avec les Maccabées qui se trouvent au centre de notre étude. Cf. Amnon Linder, « Deus venerunt gentes. Psalm 78 (79) in the Liturgical Commemoration of the Destruction of Latin Jerusalem, vol.4, p.146, 1995.

, L'auteur observe une évolution graduelle de trois pratiques liturgiques consacrées à la Jérusalem chrétienne, immédiatement après la bataille de Hattin : nouvelles prières dans les messes de dimanche, messes votives consacrées à Jérusalem et à la croisade ; pièces spéciales dans les offices ecclésiastiques et monastiques. Cf. ibidem, p. 78 pour la relation avec Antiochus. Le psaume 78 raconte la perte de Jérusalem

, La traduction proprement dite ne commet pas cette erreur, elle est fidèle au texte de la Vulgate : « Apres la mort Josue, s'assemblerent li fiz Israel et quistrent a Deu conseill, si li ont dit a une vois : Beau sire qui nos conduira contre les Cananeus et yert duitre de nos batailles ? Li bon Dex les oy de luer requestes, si lor respondi en tel maniere de lor requestes : Judas s'en vendra o vos et ordenera vos afaires. Despuis que Judas oy le comandement, si prist a honorer son frere Symeon et, par blandes paroles, li dist frere, vien t'en o moy, si te combat contre les Cananeus et soyes en la moye aventure, par couvenant que, p.3