La femme orientale dans La vie mystérieuse des Harems: une éternelle recluse?
Résumé
Le récit de voyage de Henriette Celarié , consacré aux harems de Marrakech est subdivisé en dix chapitres simulant les différents déplacements de la voyageuse-écrivaine dans cette ville et ses alentours. Dès l'incipit , Henriette Celarié développe une vue panoramique de Marrakech lui permettant de segmenter la ville en deux espaces différents (« ici » et « ailleurs ») et constate que cette ville a connu des changements par rapport à ce qu'elle était trois ans auparavant : « Je n'avais pas revu Marrakech depuis trois ans. Aux alentours de la place Djmaa-el‐F'na et de la koutoubia , la ville indigène a changé. Il y a eu des « embellissements » , des constructions nouvelles. Sous des arcades comme celles de certaines rues parisiennes; des magasins européens, des cafés se sont ouverts. Ailleurs, Allah en
soit loué, tout est resté semblable à soi-même.», (La vie mystérieuse : 5).
L’«ici», qui correspond à la ville moderne (ou à ce qui sera appelé par la suite Marrakech-‐Guéliz), est appréhendé sous l’angle évolutionniste : des constructions nouvelles, des cafés et des magasins rappelant «certaines rues parisiennes» ont vu le jour aux alentours de la place Djmaa-el-F’na.
Origine :
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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