"African American Street Lit’: old, new, or better (?) tricks?" - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue Transatlantica. Revue d'études américaines/American Studies Journal Année : 2013

"African American Street Lit’: old, new, or better (?) tricks?"

Résumé

Emerging in the mid-1990s, Street lit’, or hip-hop literature undeniably contributed to the boom in African American fiction of the late 20th century. The authors of the genre, many of whom are former gang members or convicts, followed in the steps of the best-selling pulp writers of the 1970s Donald Goines (Whoreson, Daddy Cool) and Robert Beck aka Iceberg Slim (Pimp). This urban literature can be loosely characterized as formulaic stories set in the black community, revolving around sex, drugs, guns and cash; yet they also emphasize redemption and can be read as cautionary tales for the young. With some titles selling up to 100 000 in record time, this phenomenon was bound to move from the margins to the center, and indeed mainstream publishers soon entered the market, proposing lucrative contracts to the self-published authors, and creating or expanding specialized black-oriented imprints. Assessment of this trend allows for observation of the intersection of book history and “African American” studies. This paper endeavors to show how the concept of agency can aptly be used to describe self-publishing, which many authors of street lit’ resort to. Finally, this paper will look into the marketing and selling strategies developed by publishers as a consequence of the specific ethnic and sociological background of both authors and readers.
Apparue au milieu des années 1990, une fiction populaire, essentiellement africaine américaine et alternativement appelée « street lit’« ou « hip-hop literature », a considérablement fait augmenter le nombre de titres « noirs » vendus aux Etats-Unis. Les auteurs, souvent d'anciens membres de gangs ou prisonniers, suivaient les traces des auteurs-cultes de pulp fiction des années 1970, Donald Goines, auteur notamment de Daddy Cool et Whoreson, et Robert Beck, alias Iceberg Slim, l'auteur du célèbre – et autobiographique – Pimp. Cette fiction urbaine, ancrée dans la communauté noire, brode à l'envi sur les thèmes du sexe, de la drogue, des armes et de l'argent, tout en mettant en lumière l'importance de la rédemption pour ses auteurs – et sans doute également, ses lecteurs potentiels. Les ventes extraordinaires, atteignant pour certains titres 100 000 exemplaires en quelques semaines, attirèrent bientôt les éditeurs mainstream, qui s'empressèrent de proposer des contrats fort lucratifs aux auteurs qui jusque là s'auto-publiaient. En créant de nouvelles collections spécialisées, ces éditeurs allaient rapidement déplacer ce phénomène depuis la marge vers un centre à la fois éditorial et culturel. Par son ampleur, ce phénomène d'édition mérite que l'on s'y attarde; objet de culture populaire ou de culture de masse, il est véritablement à l'intersection de l'histoire de l'édition et des études Africaine Américaines. Cet article se propose d'analyser les pratiques de ces auteurs à la lumière du concept d'agency, et d'explorer tout particulièrement les stratégies de marketing et de vente, à la fois des auteurs puis de leurs éditeur, afin de juger de leur aspect novateur.
Loading...
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-01318875, version 1 (20-05-2016)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-01318875 , version 1

Citer

Cécile Cottenet. "African American Street Lit’: old, new, or better (?) tricks?". Transatlantica. Revue d'études américaines/American Studies Journal, 2013, 1. ⟨halshs-01318875⟩
28 Consultations
0 Téléchargements
Dernière date de mise à jour le 07/04/2024
comment ces indicateurs sont-ils produits

Partager

Gmail Facebook Twitter LinkedIn Plus