». La-locution-la-tête-a-emporté-le-cul-signifie-au-propre-«-quelqu-'un-est-tombé-la-tête-en-avant-faible, . Elle, T. Du, B. De-la, and . De-barburlesque, mais elle est enregistrée par le FEW, t. 13, 1, p. 273a, s.v. texta, qui cite le Dictionnaire de Furetière de 1690 comme première attestation des deux significations. Furetière l'utilise pourtant dès 1649 à la fin de L'AEnéide travestie. En développant les vers 690-692 du Livre IV de l'Énéide (Ter sese attollens cubitoque adnixa leuauit, / ter reuoluta toro est oculisque errantibus alto / quaesiuit caelo lucem ingemuitque reperta 36 ) qui décrivent l'agonie de Didon

. Mais-la-teste-emporta-le-cu, Et trois fois retomba pasmée, Car elle s'estoit escrimée Tellement de son espadon, Qu'il s'escouloit à grand randon De son sang bien

. Si, interprète au sens figuré, le plus fort, à savoir la mort qui attaque l'héroïne, emporte le plus faible, c'est-à-dire la vie qui s'enfuit. Mais si l'on donne à l'expression son sens propre, on assiste à Didon qui se meurt et qui tombe la tête en avant. En tout cas