De la crise au Liban au mémorandum du 17 septembre 1958 : la politique étrangère de la France entre deux Républiques et une guerre - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Matériaux pour l'histoire de notre temps Année : 2010

From the Lebanese Crisis to De Gaulle's Memorandum of September 17, 1958: French Foreign Policy between Two Republics and a War

De la crise au Liban au mémorandum du 17 septembre 1958 : la politique étrangère de la France entre deux Républiques et une guerre

Résumé

After 1956, the Suez crisis and the Algerian war imposed to France an attitude of complete discretion in the Middle East. The Lebanese crisis of 1958 was the first occasion that allowed France to take part in the diplomatic activity regarding this event thanks to the country’s important cultural interests in Lebanon and its ties with the Maronite community. The attitude of France was defined by the newly-formed government of Charles de Gaulle, who returned to power in the aftermath of the May 1958 Crisis – and whose main concern was to avoid civil war and prepare constitutional change that would lead to the institution of the Fifth French Republic. The French considerations regarding the Lebanese crisis reveal the main issues that were at stake in France’s policy regarding the Arab world and the country’s relations with Americans and the British at a moment that France was undergoing a major internal crisis. During this short period of transition, the French diplomacy maintained the main orientations of the Fourth Republic ; at the same time, those of the Fifth Republic were also clearly announced. Under de Gaulle, the French diplomacy regained the conduct of the country’s foreign affairs of which it had been deprived by the ultras of French Algeria. In the summer of 1958, it seemed entirely mobilized in the search of a solution that would preserve the French general interests in North Africa as well as the country itself from civil war.
Après 1956, l'intervention franco-britannique à Suez et l'escalade de la guerre d'indépendance algérienne imposèrent à la France une attitude de discrétion totale face aux affaires du Moyen-Orient. La crise qui se déroula au Liban en 1958 fut le premier évènement d'envergure à l'obliger à s'en départir, non seulement en raison de l'importance des positions culturelles de la France dans ce pays, mais aussi à cause de la dimension internationale de cette crise. Sa gestion par le gouvernement de Gaulle permet d'apercevoir les enjeux de la politique de la France face au monde arabe et des rapports anglo-franco-américains dans une perspective dominée par l'urgence engendrée par la crise du 13 mai. Durant cette courte période de transition, les orientations diplomatiques de la Quatrième République sont bien présentes et celles de la Cinquième se profilent tout aussi clairement. Sous l'impulsion de De Gaulle, la diplomatie retrouve cohérence et est mobilisée dans la quête d'une solution au problème algérien préservant les intérêts français au Maghreb, voire en Afrique.
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halshs-01294083 , version 2 (29-05-2022)

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Citer

Sofia Papastamkou. De la crise au Liban au mémorandum du 17 septembre 1958 : la politique étrangère de la France entre deux Républiques et une guerre. Matériaux pour l'histoire de notre temps, 2010, La France et la Méditerranée : ambition de puissance, perceptions, interactions, 99, pp.76-83. ⟨10.3917/mate.099.0076⟩. ⟨halshs-01294083v2⟩
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