Petites dépouilles. - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Communications [EHESS] Année : 2015

Little remains. The fate of stillborns and fetuses

El destino de los cuerpos de los fetos y mortinatos

Petites dépouilles.

Philippe Charrier
Gaëlle Clavandier
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 868509

Résumé

In the last two decades, we have witnessed a social dynamics of recognition of perinatal mourning. If the suffering of the parents benefits from some forms of support, what happens to the dead body? Stillborn, those fetuses never achieve full person status. This has significant consequences on the way these bodies are dealt with. Apart from a rather coherent set of norms stemming from the transformation of the values and the practices, this article displays a diversity of responses perceptible on the field. Even if the norm injects solemnity in the burial, nevertheless these bodies are not systematically elevated to the rank of corpses, which would equate them to dead human bodies. The vast majority of them are treated as anatomical spare parts, arousing ethical questions related to their “packaging, storage, transport, and disposal”.
Desde hace una veintena de años, se observa un proceso de reconocimiento social del duelo perinatal. ¿Si el sufrimiento de los padres beneficia de un acompañamiento, qué le pasa al cuerpo ? No habiendo nacido, el feto no alcanza el estatus de persona. Eso tiene un impacto significavo en el cuidado del cuerpo. Más allá de un conjunto normativo suficientemente coherente debido a una transformación de los valores y prácticas, este artículo muestra que una diversidad de respuestas es perceptible en el terreno. Mismo si la norma solemniza la sepultura, sin embargo, estos cuerpos no son considerados sistemáticamente al rango de cadáver, lo que equivaldría a considerar los cuerpos como humanos muertos. El más alto número esta asimilado a piezas anatómicas, planteando cuestiones éticas relativas a sus “condicionamiento, conversación, transporte y eliminación”.
Depuis une vingtaine d’années, on observe un processus de reconnaissance sociale du deuil périnatal. Si la souffrance des parents bénéficie d’un accompagnement, qu’en est-il du devenir du corps ? N’étant pas nés, ces fœtus n’accèdent pas au statut de « personne », ce qui a des conséquences notables sur la prise en charge des corps. Au-delà d’un ensemble normatif assez cohérent dû à une transformation des valeurs et des pratiques, cet article montre qu’une diversité de réponses est perceptible sur le terrain. Même si la norme solennise la sépulture, reste que ces corps ne sont pas élevés systématiquement au rang de cadavres, ce qui reviendrait à les considérer comme des corps humains morts. Le plus grand nombre est assimilé à des pièces anatomiques, suscitant des questions éthiques relatives à leurs « conditionnement, conservation, transport et élimination ».

Domaines

Sociologie

Dates et versions

halshs-01289363 , version 1 (16-03-2016)

Identifiants

Citer

Philippe Charrier, Gaëlle Clavandier. Petites dépouilles. : Le sort des foetus et mort-nés. Communications [EHESS], 2015, Chairs disparues, 97, pp.117-128. ⟨10.3917/commu.097.0117⟩. ⟨halshs-01289363⟩
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