La ville nouvelle coloniale au Maroc : moderne, salubre, verte, vaste.

Gaëlle Gillot (1)

1 DEVSOC - UMR Développement et Sociétés

La ville nouvelle coloniale au Maroc : moderne, salubre, verte, vaste Lors du Congrès international d’urbanisme aux colonies et dans les pays de latitude intertropicale qui s’est tenu du 10 au 15 octobre au cœur de l’Exposition coloniale de 1931 au bois de Vincennes, les travaux portèrent sur les principes de création des villes coloniales. Il renseigne sur le vocabulaire utilisé par les acteurs principaux des aménagements pour l’élaboration et la réalisation de ces villes nouvelles placées sous les valeurs et les principes du progrès, de la science, de l’hygiénisme, de la représentation et du respect d’un Etat fort. Les villes nouvelles marocaines seront l’occasion pour l’urbanisme, en cours de constitution comme « science » dans les années 1930, d’expérimenter les plans d’aménagement, d’extension et d’embellissement, ainsi que le zonage. Les colonies sont pensées comme des laboratoires pour élaborer une société idéale, et Lyautey et son équipe étaient tous convaincus d’œuvrer pour un monde meilleur grâce aux villes nouvelles.

Mots clés: villes nouvelles; urbanisme; jardins; hygiénisme; colonies; Maroc.

Domaines: Architecture, aménagement de l'espace

Gaëlle Gillot. La ville nouvelle coloniale au Maroc : moderne, salubre, verte, vaste.. François Leimdorfer. Dire les villes nouvelles, 5, Editions de la Maison des sciences de l'homme, pp.71-96, 2014, collection Les mots de la ville, 978-2-7351-1761-1. ⟨halshs-01272511⟩