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Article dans une revue CinémAction Année : 2006

Jeux et enjeux de masques chez Jacques Rivette

Résumé

Chez Jacques Rivette, le masque est là non pour dissimuler, mais pour souligner ou dévoiler, ses films comportant souvent une figure (de type « image dans le tapis » d’Henry James) qui en donne les clés. C’est particulièrement le cas des femmes et des actrices qui les interprètes, qu’elles soient au couvent (Anna Karina, La Religieuse, 1967), au combat (Sandrine Bonnaire, Jeanne la pucelle, 1994), en fées (Juliet Berto et Bulle Ogier, Duelle, 1976), en vengeresse (Bernadette Lafond, Noroît, 1976), en comédiennes (Jane Birkin, Géraldine Chaplin, L’amour par terre, 1984), en étudiante (Betty Schneider, Paris nous appartient, 1961), en équipe (Out 1, 1971), ou « embarquées » (Dominique Labourier et Juliet Berto, Céline et Julie vont en bateau). Doubles, spectres, fantômes peuplent également les films du cinéaste, certains de ces personnages étant issus des « Scènes de la vie parallèle » (exemple aussi de Histoire de Marie et Julien, 2003), projet que le cinéaste avait entrepris dans les années 1970. Enfin, les interprètes tendent à porter les masques tels que le théâtre antique les a légués.
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halshs-01260538, version 1 (22-01-2016)

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  • HAL Id : halshs-01260538 , version 1

Citer

Nicolas Schmidt. Jeux et enjeux de masques chez Jacques Rivette. CinémAction, 2006, CinémAction n° 118, Masque et lumière, dirigé par Penny Starfield, 2006, 118, pp.240-245. ⟨halshs-01260538⟩

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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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