Intégrité et altérité des corps dans les films de Jacques Rivette

Nicolas Schmidt (1)

1 CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique

Dans les films de Jacques Rivette, le corps, féminin en particulier, est l’objet d’attentions, de regards, de théâtralisation, de transformation par le maquillage, les costumes, les travestissements homme/femme, l’aspect fantomatique. Le corps est aussi à considérer à la fois comme individuel comme collectif, ce dernier à l’image du travail en équipe participant de l’identité des films du cinéaste. Mais l’enveloppe charnelle fait également entrer en jeu l’âme, essentiellement en référence au « corps du Christ » dans le catholicisme, une dimension spirituelle animant les films du cinéaste. Films : Paris nous appartient (1961) ; Out 1 : nolli me tangere (1971) ; Noroît (1976) ; Jeanne la pucelle (1994) ; La bande des quatre (1989) ; L’amour fou ; Duelle (1976) ; Céline et Julie vont en bateau (1974) ; Va savoir (2001) ; La Religieuse (1967) ; Le pont du nord (1982) ; La belle noiseuse (1991) ; Haut, bas, fragile (1995) ; Hurlevent (1985) ; Secret Défense (1998) ; L’amour par terre (1985) ; Histoire de Marie et Julien (2003)

Mots clés: Pascale Ogier; Juliet Berto; Jean Wiener; Musidora; Bulle Ogier; Jacques Rivette; Roberto Rossellini

Domaines: Sciences de l'Homme et Société

Nicolas Schmidt. Intégrité et altérité des corps dans les films de Jacques Rivette. CinémAction, 2006, CinémAction n°121, Le Corps filmé, dirigé par Andrea Grunert, 2006, 121, pp.93-97. ⟨halshs-01260009⟩