Housing the poor in Damascus: the empty dweelings crisis and the resurgence of informal settlements
L'habitat des pauvres à Damas : de la crise du logement vide à la recrudescence des quartiers informels
Résumé
The 2000s was marked in Syria by significant urban social and spatial transformations, particularly in the area of housing. From the arrival to power of President Bashar al-Assad in 2000, the economic opening to globalization and the acceleration of economic liberalization initiated ten years before favored the domestic and international investment, particularly luxury real estate in the capital. The influx of Iraqi immigrants fleeing the fighting since 2003 has increased the demand for housing and real estate prices have soared. The formal construction has rebounded strongly, mainly in the periphery. The housing built, medium and high-end, however, were primarily investments: a large part of them remains empty or unfinished, housing demand being that of low-income households. At the same time, response to this demand, informal housing construction continued, speeding especially in the second half of the 2000s, despite a strengthening of the penalty, demonstrating insufficient and inadequate public policies housing the Syrian government, despite many initiated programs and projects.
La décennie 2000 en Syrie a été marquée par d’importantes transformations sociales et spatiales urbaines, en particulier dans le domaine du logement. À partir de l’arrivée au pouvoir du président Bachar al-Assad en 2000, l’ouverture économique à la mondialisation et l’accélération d’une libéralisation économique initiée une dizaine d’années auparavant ont favorisé les investissements nationaux et internationaux, en particulier l’immobilier de luxe dans la capitale. L’afflux d’immigrés irakiens fuyant les combats à partir de 2003 a accru la demande de logements et les prix de l’immobilier ont flambé. La construction formelle a fortement repris, principalement dans la périphérie. Les logements construits, de moyenne et haut de gamme, étaient cependant avant tout des investissements : une grande partie d’entre eux reste vide ou inachevée, la demande de logement étant celle des ménages à faibles revenus. Dans le même temps, réponse à cette demande, la construction de logements informels s’est poursuivie, s’accélérant surtout dans la seconde moitié des années 2000, malgré un renforcement de la pénalisation, manifestant l’insuffisance et l’inadéquation des politiques publiques de logement du gouvernement syrien, malgré de nombreux programmes et projets entamés.
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