Résumé : Si la mobilité géographique des salariés est un problème managérial d’importance majeure, elle n’est reconnue comme tel que dans sa dimension internationale. Sa dimension infranationale est, quant à elle, peu questionnée. Elle n’est le plus souvent pas reconnue comme faisant problème, et n’est guère problématisée. Pour contribuer à pallier ce manque, une étude exploratoire est engagée, d’inspiration ethnosociologique. Nous pointons l’existence de vives difficultés d’adaptation et soulignons l’importance d’étudier le « capital de mobilité » des salariés.