“C’est ce courage qui m’a été le plus sacré” : Les Macchabées de Houdar de la Motte (1721) : du « sublime de la religion » à la tentation de l’émotion
Résumé
Dans le Premier Discours sur la tragédie, Houdar de La Motte fait du sacrifice de la mère et de son fils à leur foi, le cœur de l'action des Macchabées et le fondement de l'émotion suscitée. La tragédie opère un "transfert de sacralité", de la "sublimité du sujet" à la nécessité de toucher le public. La pièce est nourrie des réflexions de La Motte sur la tragédie comme sur le merveilleux, sur l'Opéra et sur le sublime, lors de la seconde Querelle des Anciens et des Modernes.
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