Quod aliquando fuit, potest instaurari : parler latin au xvie siècle, une restitution en trompe-l’œil ? - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Anabases - Traditions et réceptions de l’Antiquité Année : 2013

Quod aliquando fuit, potest instaurari : parler latin au xvie siècle, une restitution en trompe-l’œil ?

Martine Furno

Résumé

La Renaissance a souhaité restituer l’Antiquité y compris dans une pratique de la langue orale, dans la vie quotidienne. On peut se demander cependant jusqu’à quel point cet idéal est réalisable à une époque où pour tous l’apprentissage de cette langue latine est celui d’une langue seconde. En effet, la prononciation, que les savants le déplorent ou le cachent, est fortement marquée par les vernaculaires des locuteurs et leurs accents respectifs ; et lorsqu’un pédagogue comme Mathurin Cordier veut restituer une langue quotidienne pour les enfants, force est de constater qu’il s’agit d’une langue scolaire, idiomatique, qui n’a de réalité qu’entre les murs du collège, signe de l’impossibilité de revenir à une pratique de locuteurs natifs.

Dates et versions

halshs-01177463 , version 1 (17-07-2015)

Identifiants

Citer

Martine Furno. Quod aliquando fuit, potest instaurari : parler latin au xvie siècle, une restitution en trompe-l’œil ?. Anabases - Traditions et réceptions de l’Antiquité, 2013, Historiographie et identités culturelles, 17, pp.105-118. ⟨10.4000/anabases.4146⟩. ⟨halshs-01177463⟩
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