Le traité De figuris numerorum de Priscien
Résumé
La complexité du problème du latin à Byzance peut être retrouvée, en miroir, dans l’œuvre de Priscien, et non seulement dans l’Ars en dix-huit livres par laquelle celui-ci est connu, mais aussi dans un triptyque de traités mineurs, De figuris numerorum, De metris fabularum Terentii, Praexercitamina, dédiés à Q.Aurelius Memmius Symmaque iunior, cos. 485, dédicataire aussi de l’Institutio arithmetica et du De trinitate de Boèce.
L’importance du De figuris pour pour l’administration et le droit byzantin peut être saisie si l’on compare l’attention réservée par Priscien aux sigles des chiffres et des monnaies avec la défense d’employer les notae iuris dans les textes qui se réfèrent à la conception du Digeste, notamment de conc. dig. 1 (Deo auctore), 13 et de conc. dig. 2 (Omnem), 8 5. Il devait s’agir d’un sujet très délicat, qu’il fallait bien connaître pour éviter erreurs et malentendus.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
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