. Jusqu-'à-présent, nous avons donné la priorité aux indicateurs macro-économiques, jamais à la volonté ni à la capacité de coopération, de solidarité, non seulement avec le monde qui nous entoure, mais aussi dans notre propre monde intérieur. C'est pourquoi la priorité est accordée pour le moment aux solutions systématiques, autrement dit "globalisantes", qui se répercutent au niveau macro-économique de manière plutôt positive, mais je crains que cela ne se fasse aux dépens d'une cohésion indispensable à tous les niveaux. En fin de compte, nous sommes peut-être témoins d'une banalisation de plus en plus consciente de la solidarité

. Dès-aujourd-'hui, nous observons des différences allant en s'aggravant sur l'axe Ouest-Est

. Royaume-margraviat and . Bohême-moravie, Conjuguées aux différences culturelles (par exemple la relation privilégiée avec l'Eglise catholique romaine ou la conception des relations tchécoallemandes ), elles peuvent faire d'un axe, qui jusqu'à présent unit, un axe qui divise et sépare Quant aux eurorégions, dont nous venons justement de beaucoup parler, il existe une opposition diamétrale entre les politiques gouvernementales d'avant et d'après les élections de l'été 1992, la tendance actuelle au centralisme, déjà mentionnée, s'est insérée une sorte de méfiance endémique envers les organes non-centraux, accrue, il faut bien l'avouer

C. Qu, occasion du débat polémique sur la variante des vingthuit régions (c'est-à-dire des régions plus petites, y compris aux frontières), le vice-président du Gouvernement chargé du dossier, par ailleurs président d'un parti favorable au niveau intermédiaire d'autonomie territoriale, affirmait : "un tel nombre de régions créerait une situation dans laquelle les régions frontalières seraient la proie facile des voisins. C'est sérieux. Personne ne sait, je pense, à quel point c'est sérieux" (entretien pour le journal ?eský týdeník) Ce n'est certes pas à l, sans parler de la création de conditions favorables aux eurorégions