Seeing the Sights of San Francisco with Kay Boyle

Anne Reynes-Delobel (1, 2)

1 AMU - Aix Marseille Université
2 LERMA - Laboratoire d'Etudes et de Recherche sur le Monde Anglophone

At first a reluctant resident of San Francisco where she came to live in 1962, the American writer and poet Kay Boyle (also known for her previous involvement with the Late Modernist “Revolution of the Word” in Paris, in the late twenties and early thirties) was soon to adopt the City by the Bay as yet another major locus of what she termed her “humourless search for the true meaning of democracy.” Her vibrant essays invite the reader to an ironical guided visit of the city highlights, which design a new grammar and cartography of dissent, thus questioning the very concept of “urbanity.”

Si élire domicile à San Francisco ne représentait pas un choix délibéré pour l’écrivain et poète Kay Boyle qui s’y installa en 1962 et y demeura jusqu’à sa disparition en 1992, la ville devint rapidement le point de relance de ce que Boyle désignait, à son départ volontaire des Etats-Unis en 1923, à l’âge de 21 ans, comme « a humourless search for the true meaning of democracy ». Les quatre essais de The Long Walk at San Francisco State (1970) invite le lecteur à découvrir la manière dont l’auteur dessine une nouvelle cartographie de San Francisco qui opère un déplacement des espaces autour desquels s’institue la communauté sociale et politique et, partant, un déplacement du concept même d’urbanité.

Mots clés: poétique de l’espace; dissidence politique; années soixante; San Francisco; Littérature américaine; Kay Boyle

Domaines: Littératures

Anne Reynes-Delobel. Seeing the Sights of San Francisco with Kay Boyle : Lieux ou non-lieux de la contestation, Bay Area 1967-1970. Hélène Christol, Sylvie Mathé, Sophie Vallas, Richard Phelan. San Francisco, à l'ouest d'Eden, Presses universitaires de Provence, 2012, 978-2-85399-812-3. ⟨halshs-01118737⟩