Rituels de ‘boucs émissaires’ en Anatolie hittite
Résumé
Dans cet article, un bouc émissaire sera défini comme un substitut gardé vivant et chassé du territoire après avoir absorbé l'impureté du patient. Le bouc émissaire est donc un porteur d'impureté qui n'est pas mis à mort 1 . Seul le fait qu'il est laissé en vie le distingue du substitut habituel. Le corpus examiné ici est basé sur la recherche de mots-clés. Il comprend ainsi : 1) tous les passages de textes religieux hittites dans lesquels un substitut vivant est l'objet direct du verbe hittite tarna-« libérer, relâcher » ; 2) les passages dans lesquels un substitut vivant est décrit comme « emportant » (le plus souvent le verbe hittite peda-, parfois le verbe karp-) l'impureté ou le mal ; 3) les occurrences du terme nakkušši-qui est traditionnellement traduit par « bouc émissaire ». Tous ces mots-clés seront combinés à une analyse contextuelle de chaque extrait.
Origine :
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Loading...