, Autre question en suspens, l'origine tant sociale que géographique des prenant en charge l'exploitation des bains ne trouve pas réponse. En effet, seul le bail de 1316 précise que les preneurs sont de Saint-Marcel, petit bourg castrai mitoyen des sources. ? s'agit d'un couple déjà possessionné sur la paroisse de Saint-Georges puisque la source sort dans l'une de leurs Sans doute a-t-on à faire à des paysans, puisqu'aucune profession n'est indiquée. Rappelons qu'à cette date, nous sommes probablement au début de l'exploitation. En 1356, la situation n'est pas claire puisque cette fois-ci du preneur n'est pas indiquée, ce qui nous prive d'une information : nous ne savons en effet pas s'il s, et secondairement des troubles des organes digestifs18. Dans les deux cas, de même qu'à Neyrac-les-Bains19 exploité aussi sans doute dans l'Antiquité, les maladies articulaires

, que de zones d'ombre quant à celui-ci ! Nous sommes loin de la documentation disponible en Italie du Nord20 sur le sujet, même si quelques textes peuvent encore peut-être émerger de la masse d'archives que constitue la documentation notariale. Ces jalons du développement médiéval du thermalisme en Vivarais méritaient d'être signalés, ceci afin d'attirer l'attention des personnes susceptibles de rencontrer des textes nouveaux sur la question, Si ces textes complétés par des remarques archéologiques anciennes éclairent quelque peu les origines du thermalisme ardéchois

(. P. Veyrenc, ». En-parcourant-le-bon-filon, and M. , Arrondissement de Largentière, canton de Thueyts, commune de Meyras. Archives de l'Ardèche, 52 J 33, f° 129 v°, note de A. Mazon relatant la découverte de bassins et de monnaies antiques lors de la construction des thermes actuels au XIXe siècle, Les continuateurs de Neriacum peuvent-ils être des hydronymes méconnus ? », U hydronymie, vol.19, p.17, 1993.

. Boisseuil, Les bains siennois de la fin du XIIIe siècle au début du XVIe siècle : à l'histoire du thermalisme toscan au Moyen Âge, vol.3, 1997.