. De-femmes, A. Pour-sa-présidente, and . Boutin, les 87 candidates pourront appartenir à toutes les tendances politiques « sauf les extrêmes ». Des invitations à une réunion d'information sont envoyées à de nombreuses militantes féministes. Sur la lettre qu'elle reçoit, Florence Montreynaud inscrit ce commentaire : « Ce n'est pas hommes contre femmes » 34 . L'aventure ne se fera pas

N. Quelques-jours-avant-le-scrutin-elle and . Fontaine, liste UDF) sur France Inter 35 Après l'émission, les journalistes Pierre Lemarque et Gilbert Denoyan leur disent : « il n'y a que deux femmes pour parler comme ça ». Geneviève Fraisse précise : « On n'était pas d'accord mais en même temps on allait au fond des choses » 36 . Pour la première fois en 1999, on compte une proportion de femmes élues supérieure à celle des candidates : 40,23 % (35 élues sur 87) pour 39,48 %. Dans tous les partis ayant des élus se trouvent des femmes

C. Montreynaud, 4 AF 18, dépêche AFP du 11 février 1999 ; lettre d'Alexandra Boutin à Florence Montreynaud du 15 février 1999, Dernière édition, 1999.

N. Fontaine, 16 juillet 2003 et entretien avec Geneviève Fraisse, 2004.

G. Fraisse, «. Touriste-en-démocratie-»-in, and . Op, Evidemment, le pragmatisme voire l'opportunisme n'est pas absent de cette démarche. L'engagement féministe est très prioritaire sur « l'engagement » européen, celui-ci étant toujours subordonné à celui-là. Les féministes françaises qui ont été élues au Parlement européen y ont apporté et appris beaucoup. L'expérience acquise par Yvette Roudy au Parlement européen entre 1979 et 1981 est déterminante pour comprendre son action en France après l'élection de François Mitterrand. Dans les années 1990, on peut se demander quelle a été la marge d'action des féministes françaises, quelle image elles ont donné du féminisme, quels « résultats » elles ont obtenus, p.336